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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 08:41
De l'amputation psychique des fonctionnaires - les placardisés de la République? Auteur Bernard Louis BALTHAZARD  Editions L'Harmattan _ Questions contemporaines - préface François Vialla
 




















http://books.google.fr/books?id=DDDBuIRizoAC&pg=PA9&lpg=PA9&dq=Bernard+Balthazard+%2B+Mail&source=bl&ots=tHNGfipbLR&sig=ZFWCO3NMInT9pu8PlfNRjD_5ypM&hl=fr&ei=WR0qSuLuBdnMjAez3cH-Cg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5#PPA2,M1
L'auteur travaille depuis cinq ans sur ce phénomène de société, facteur de stress et de souffrance au travail que représentent l'ostracisme, la discrimination, et son alter ego la " placardisation ". Cet ouvrage fait le point sur la question contemporaine la plus sournoise qui n'ait jamais existée depuis la chute du communisme : la déconstruction des droits fondamentaux de l'homme qui continue à sévir, par " l'invalidation " de l'individu au sein de nos institutions. Les méthodes de management employées dans la fonction publique, sont ici pointées du doigt. Devenues désuètes dans leur fonctionnement, elles contribuent à la mort du service public. La " placardisation " qui en découle, sévit tragiquement ; " on harcèle à mort ". Une des conséquences de ce chaos managérial des ressources humaines conduit inéluctablement à l'éradication des droits fondamentaux (usagers, agents, salariés, etc.), pourtant renforcés par des chartes (environnement, patients, dignité de l'homme), entraînant bel et bien un coût exorbitant pour la société et une souffrance au travail bien inutiles. La " placardisation " nécessite une réponse non seulement individuelle, mais aussi politique en ce qu'elle est devenue un problème de santé publique. Harcèlement moral ou sanction déguisée ? Accidents du travail ou maladies professionnelles ? Telles sont les questions auxquelles l'auteur tente de répondre. Par un style simple et vulgarisé, l'auteur s'est efforcé de combiner la clarté du juriste, l'indépendance de l'universitaire et la liberté du citoyen, pour rendre plus compréhensible le " terrorisme intellectuel " (changement du sens des mots, perversion de la règle), portant atteinte à la dignité des fonctionnaires jusqu'à " l'amputation psychique ".

Plus d'infos
De "l'amputation psychique" des fonctionnaires: les "placardisés" de la République
Par Bernard Louis Balthazard, François Vialla
Collaborateur François Vialla
Publié par Editions L'Harmattan, 2007
ISBN 2296044131, 9782296044135
223 pages

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 17:19
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 10:42
Pour décider, le cerveau utilise deux mécanismes: la mémoire des expériences passées et l'anticipation du futur.
Alain BERTHOZ: Directeur du LPPA (Laboratoire de Physiologie de la Perception et de l’Action)
Professeur au Collège de France, « Chaire de physiologie de la perception et de l'action »
"Le cerveau des émotions attribue aux événements, concepts, environnement, une valeur ( ceci est dangereux pour mon établisement, cela risque de nous conduire à l'échec) c'est lui qui influence le cerveau cognitif par l'intermédiaire des grands systèmes neuromodulateurs comme la dopamine, la sérotomine etc..;la médiation entre l'attribution de valeurs par le cerveau des émotions et l'analyse froide par le cerveau cognitif est faite par ces grands systèmes chimiques".
"Aujourd"hui on comprend de mieux en mieux quels sont les mécanismes dans le cerveau qui asurent cette médiation et c'est très important pour la prise de décision  mais aussi ce qui est à la base de pathologies psychiatriques,la dépression, les modifications de l'humeur qui font que nous prenons des décisions plus ou moins bien mais aussi qui sont à l'origine de grandes maladies etc..".
Quand on s'intéresse à la décision, on s'interroge tout de suite sur le choix rationnel qui vont souvent de pair avec l'intérêt et/ou l'amour propre.
Jon ELSTER professeur au Collège de France titulaire de la Chaire Rationnalité et Sciences sociales, donne un cours cette année sur "la décision" ( ouvrage sur le désintéressement qui éclaire bien sur la hiérarchie des motivations dans la décision aux Editions du Seuil ) Je fais et je décide parce que les autres le font , j'agis donc par conformisme (Semaine de la Presse, Semaine de l'Europe, Semaine du racisme, Journée des solidarités, Opération sac à dos et j'en passe...)
 La décision est souvent prise sous la couverture ou l'expertise de quelqu'un d'autre et dans ce cas que penser de l'authenticité et du bien fondé d'un projet d'établissement plus ou moins dicté ou télécommandé par une minorité. Le conformisme général aboutit à une certaine rationalité mais sans noyau dur.. Personne ne croit dans la vérité d'une certaine proposition mais chacun croit que tous les autres y croient ou se comportent comme s'ils y croyaient! C'est cet énorme malentendu qui préside au consensus mou dans bien des établissements lambda à l'heure actuelle exception faite peut-être des Lycées expérimentaux comme Saint Nazaire vasés sur l'adhésion de tous les acteurs..Cet état de fait peut se perpétuer jusqu'à ce que quelqu'un dise mais ce n'est pas vrai à moins qu'on ne le neutralise avant qu'il ne parle.
Cela est très dangereux car celui qui a la stature ou l'autorité peut orienter ma décision.On a pu observer que les soi disants experts ne le sont pas et sont moins crédibles qu'une bonne enquête statistique avec deux variables...Les intuitions spéculatives, floues, intuitives des experts en macro économie,ou politique c'est un mythe.
La solitude des décideurs face à la décision est croissante.
Un objectif c'est un résultat à atteindre dès qu'il est atteint il est derrière nous.
le sens c'est la question de la visée, pourquoi on agit et tout simplement une des raisons de prendre des décisions c'est d'être assez au clair dans sa tête.
Il ya trois finalités dans les choix qui nous concernent :
- soit la stratégie de l'établissement en accord avec les orientations fixées par le Recteur. 
- soit ma stratégie personnelle, ma raison d'être avec le style de management qui va avec ma personne.
- soit le respect des personnes le respect en terme d'obligations de devoir, de valeurs de sentiment de responsabilité.

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 20:39
Pourquoi les décideurs prennent-ils parfois des décisions absurdes !
décider, de pas décider, se tromper dans ses décisions, faut-il décider seul, en petit comité ou à plusieurs ? Telles sont les questions que se posait  "Rue des Entrepreneurs" sur France Inter, ce samedi 23 mai 2009.
Plusieurs invités y répondent mais l'adaptation au contexte de l'Education et plus particulièrement dans le management d'un établissement au jour le jour mérite qu'on s'y intéresse au vu des dérives managériales actuelles.(suivre le lien)
D'abord qu'est-ce qu'une décision ?
Les situations ont évolué, le contexte, les savoirs et les outils d'analyse ont changé pour ceux qui ont à prendre des décisions.
Le recours systématique aux experts rend les situations plus délicates.
1) l'approche rationnelle est une illusion si elle n'est pas prise avec méthode et risque de conduire à la non décision voire à la décision absurde.La science multiplie les outils d'aide à la prise de décision mais avec quels succès ?
2) "Discerner et décider: deux mots indissociables si on veut donner un sens à une action. Une décision ce n'est pas un coctail plus ou moins réussi de contraintes Elle devrait être l'incarnation d'un idéal".telles sont les premiers mots de la préface de Pascal Lamy Directeur général de l'OMC dans l'ouvrage "Pratique de la décision" chez Dunod.  En France, le responsable, le chef c'est celui qui décide . mais la décision est l'aboutissement de chemins complexes et parfois contradictoires ou se mélangent émotion et raison.
Il faut d'abord décider entre CHOIX et DECISION.
- Choisir suppose avoir posé clairement une alternative et donc on n'est pas dans la décision par principe c'est au regard d'options il est préférable d'opter pour l'une.Une fois que j'ai choisi, j'ai donc indiqué ma préférence et après je vois de quelle façons je la mets en oeuvre donc la mise en oeuvre est une autre question de choix. Si on ne fait pas la différence entre choix et décision on passe directement entre "j'ai un problème"  les solutions sont simples et la décision c'est ça. En anglais on dit :"decision making" en français on ne peut pas le dire et donc derrière décision on a bien un processus.
La question de prise de décision de comment elle se prend soit un rapport de force soit comment elle tombe, c'est derrière "decision making".
Une décision va dépendre du contexte et une personne différente n'arbitrerait pas de la même façon sur les mêmes arguments.
On voit bien là que le chef d'établissement est en position de pouvoir hiérarchique sur ses enseignants et agents et sans aucun contrôle de sa propre hiérarchie.  La décision n 'est donc pas forcément bonne et parfois totalement à la tête du client.
Les décisions sont prises par des personnes qui incarnent des rôles et des responsabilités, qui ont une vision de leur contribution dans le monde d'aujourd'hui,soit parce qu'il faut faire respecter un certain nombre de bonnes pratiques liées à l'intérêt général, parce que l'Education a une stratégie, mission, une vision, et que donc ce sont les personnes qui incarnent ça, les décideurs,qui vont faire la différence parce qu'ils vont articuler un argument autour de cette option la, qui pour eux a plus de sens par rapport à telel ou telle finalité qui est visée.
Et la question devient, quelle est la finalité que nous visons de façon à identifier quel va être la raison pour laquelle on va choisir telle option plutôt qu'une autre.Il s'agit de dissocier ce que j'ai envie de faire pour moi et ce que j'ai envie de faire pour bien agir.
 Faut-il se débarrasser des enseignants qui ne souscrivent pas au projet ou les conserver et les placardiser ?
 Comment se prend une décision collégiale lors des grandes messes rituelles tout au long de l'année présidée par le Chef d'Etablissement ?
 Ou bien on fait appel à l'expert extérieur à l'établissement: un IDEN chargé de l'introduction des langues à l'école, un universitaire, un psychologue scolaire, un membre d'une ONG ou d'une Association ou des intervenants qui n'ont pas d'autorité hiérarchique ou morale sur le corps enseignant.
Christian MOREL:Dans les mécanismes de groupe, il y a beaucoup de processus qui conduisent justement à faire d'énormes erreurs. Chacun anticipe ce que pense l'autre. Supposons que dans un groupe, vous avez dix personnes qui pensent A et puis 4 personnes qui pensent B, si les 4 personnes qui pensent B chacune pensent individuellement qu'elles sont la seule à penser B , elles vont hésiter à intervenir et c'ets ce qui se passe régulièrement dans les AG d'établissement.
  Et donc alors qu'il y a eu 4 personnes qui pensaient B ce qui n'est pas négligeable, et bien le groupe va penser qu'il y a unanimité. C'est ce qu'on appelle "l'illusion de l'unanimité" particulièrement dans la cas des ATP/ PPRE.
  Vous pouvez très bien avoir dans un groupe, un nombre important de personnes qui pensent le contraire de la majorité et on va avoir l'impression que tout le monde pense la même chose, ce qui n'est pas le cas.
On ne prend pas forcément de meilleures décisions à plusieurs.
 Parfois le fait d'être beaucoup peut-être contre productif c'est le cas dans les réunions sur l'organisation des "Portes Ouvertes du Collège" où chacun a déjà mentionné sa participation et son type d'action..
 Christian Morel cite le cas d'un prisonnier en Allemagne évadé 6 fois qui avait constaté que plus il y avait de gardiens et moins la surveillance était efficace.
 Quand on est nombreux, chacun pense que c'est l'autre qui va intervenir, l'attention se relâche et donc pardoxalement avec moins de gardiens,on a une  meilleure surveillance. Transposons ce paradoxe au Collège, avec moins de Surveillants , meilleur encadrement des élèves ! Tollé chez les syndicalistes !
On peut rajouter le mépris de la hiérarchie, je suis le dernier, le "n moins que quelque chose",et je n'oserais pas ouvrir la bouche pour dire quelque chose et donner le fin fond de ma pensée alors que j'ai peut-être raison, que je suis le seul à avoir la vraie connaissance du terrain. Combien d'enseignants chevronnés et expérimentés baillonnés ou fatalistes dans une autocensure face à une hiérarchie omnipotente et fière de son bon droit reçue comme un onction lors de la sacro-sainte réunion de service à l'Académie.
  Il n'y a pas que la hiérarchie, un phénomène que l'on observe est que les gens vont se taire sur un problème dans un groupe ou parce qu'ils vont privilégier la bonne entente dans le groupe plutôt que d'expimer une opposition et d'apparaître comme quelqu'un qui ne participe pas vraiment à l'esprit de groupe. Par exemple, l'invasion de la Baie des Cochons à Cuba, de nombreux conseillers (Rusk et Shlessinger) autour de Kennedy étaient opposés à cette opération, ils préféraient une opération aérienne
mais se sont tus. Combien aujourd'hui avalent des couleuvres dans l'actuel gouvernement, dans les entreprises et aussi dans les établissements scolaires...!

 (à suivre)



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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 17:28
Dominique Lhuillier répond aux téléspectateurs de TF1 LCI sur le site suivant :
http://tf1.lci.fr/infos/economie/2002/0,,953215-e30ge30=,00.html
LES MISES AU PLACARD
Dominique Lhuillier lhuillier@cnrs-orleans.fr
PRÉCARISATION DU TRAVAIL ET LIEN SOCIAL
GESTION, MANAGEMENT, ENTREPRISES PSYCHANALYSE, PSYCHIATRIE, PSYCHOLOGIE SOCIOLOGIE


L'abondance des discours et des publications sur l'exclusion s'accompagne généralement de la définition d'une aire de ségrégation: souvent considérée comme irrémédiablement liée à l'absence d'emploi, l'exclusion s'arrêterait aux portes de l'entreprise. L'Harmattan ( 
2001 )
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 09:35

Hubert Landier : Qu'est ce qui peut pousser les candidats à être "délégué syndical", indépendamment du fait que ce sont des représentants de leur organisation syndicale ou patronale ?

Est-ce rentable ? est-ce "l'establishment" ? est-ce pour la reconnaissance ?

En bref, quelles sont les raisons pour lesquelles le représentant de base aujourd'hui va effectivement militer et je vois aujourd'hui toutes sortes de raisons de la plus noble à la plus triviale.

1- Croire en un monde meilleur  et participer à la construction d'une société plus solidaire;

2 - L'altruisme: le militant est souvent quelqu'un qui est tourné vers les autres, qui est soucieux de rendre service;

3 - Besoin de reconnaissance, à tort ou à raison certains militants ont le sentiment qu'ils ne sont pas reconnus dans leur activité professionnelle, par conséquent le militantisme va être une façon  de se mettre en avant  pour être reconnu;

4 - Désir d'apprendre parce que, moins aujourd'hui, mais à une certaine époque, certains militants avaient appris à travers la voie syndicale qui était la seule piste qui permettait au jeune ouvrier d'accéder à la culture, d'accéder à une certaine forme de reconnaissance;

5 - raisons plus triviales: salariés aigris, n'ayant pas réussi dans leur vie professionnelle et vont essayer de se faire reconnaître à travers un mandat;

6 - le fond du panier, il ne faut pas l'ignorer, il y a des militants qui sont là parce que ça leur permet de bénéficier d'ordres de délégations, de menus avantages , du budget de fonctionnement du Comité d'Entreprise, de possibilités de voyager, et d'une protection contre les risques de licenciement pour cause d'insuffisance professionnelle.

Ca va du meilleur au pire et ce qui est inquiétant depuis plusieurs dizaines d'années, c'est que malheureusement on voit moins de militants animés par des valeurs, un souci de contribuer à l'action collective, et davantage de personnes qui en fin de compte sont animées par des raisons beaucoup plus triviales, de petits intérêts.

L'évolution aujourd'hui ne va pas dans le bon sens. certains sont installés dans des rentes de situation: "Secrétaire à vie" avec les avantages qui vont avec: les heures de délégation, la considération de l'employeur....

Ca, c'est très mauvais pour la cause syndicale parce que ça continue à donner au syndicalisme une image de médiocrité mais qui sera , espérons le, bousculé par les nouvelles règles de la représentativité syndicale qui va mettre fin à certaines rentes de situation."

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 09:26

Emission: Rue des Entrepreneurs - France Inter - samedi 22 novembre 2008

Nouveau scénario syndical pour un meilleur dialogue social ?   C'est à voir !

Les élections prud’homales, c’est parti ! Depuis mercredi, on peut voter par correspondance et par Internet pour les Parisiens. Le jour J, ce sera le 3 décembre. Quelques 19 millions de salariés et de chômeurs et 500.000 employeurs vont élire leurs représentants pour défendre leurs intérêts dans les conflits du travail. Reste à savoir si la mobilisation sera au rendez-vous. Lors des dernières élections, en 2002, deux électeurs sur trois se sont abstenus. Ce scrutin a une valeur de test pour les syndicats. Il s’inscrit dans un contexte de recomposition du paysage syndical, puisque le 1er janvier prochain, les règles de représentativité syndicale vont changer.

Fini le monopole du « club des 5 » : (CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC). Le nouveau critère sera celui du poids électoral aux élections professionnelles pour tous les syndicats. Qu’est-ce que cela va changer ? Dans l’un des pays le plus désyndicalisé d’Europe, mais qui compte le nombre le plus élevé d’organisations, les nouvelles règles du jeu vont-elle éveiller ou réveiller la fibre syndicale des salariés qui, enquête après enquête, jugent les syndicats trop divisés et trop éloignés du terrain ? 

 invités

Dominique Andolfatto Maître de conférences en Science Politique à l’université de Nancy 2 et chercheur associé au LISE-CNAM (Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique / Conservatoire national des arts et métiers) Sa page sur le site de l'Université Nancy 2

Guy Groux Directeur de recherches CNRS au Cevipof (Centre d’étude de la vie politique française) Sa page sur le site du Cevipof

Jean Kaspar Consultant en stratégies sociales Gérant de JK Consultant

Hubert Landier Expert en relations sociales Directeur du Groupe Management Social Le site du groupe 

Christian Larose Président de la section du travail au Conseil économique et Social (CES), vice-président du CES, membre de la CGT (bureau de la Fédération textile-habillement-cuir) Le site du CES

Jean-Luc Placet PDG de l’IDRH (Institut pour le développement des ressources humaines) Membre du Medef IDRH - livres

Dominique Andolfatto et Dominique Labbé Histoire des syndicats (1906-2006) Cette histoire politique des confédérations syndicales en France fait une large place aux portraits des acteurs et des dirigeants, de Krasucki à Nicole Notat. Le plan est chronologique et articulé autour de trois périodes, celle de l'utopie et de la réforme (1906-1947), celle des idéologies (1947-1977) et celle des mutations contemporaines. éditeur : Seuil parution : 13 avril 2006

Dominique Andolfatto et Dominique Labbé Sociologie des syndicats Développement de la négociation en entreprise, regain des conflits sociaux, gestion et avenir des garanties collectives... Ce livre éclaire les fonctions économiques et sociales des syndicats, avant de décrire le paysage syndical français, issu d'une double tradition et morcelé à l'extrême. éditeur : La Découverte (collection Repères) parution : 2 novembre 2007 

 Hubert Landier Évaluer le climat social de votre entreprise : mesurer le désengagement et y remédier Méthode autour d'un plan d'action en quatre étapes : repérer les failles, évaluer le coût du désengagement, mettre en place un audit, et mener des actions correctives. éditeur : Éditions d’Organisation parution : 4 septembre 2008 -

Guy Groux et Jean-Marie Pernot La grève L'essai rappelle les contextes anciens ou plus récents qui ont fait la grève et démontre l'importance de son ancrage historique. Il explique comment grève et démocratie sont intimement liées, la grève et plus particulièrement le syndicalisme ayant permis l'acquisition de droits démocratiques. Les auteurs s'interrogent sur l'évolution de ce fait social qui tend à décliner. éditeur : Presses de Sciences Po parution : 20 mars 2008 

 Jean Kaspar Refondre le syndicalisme Essai « Malgré de nombreux handicaps, le syndicalisme, né de la révolution industrielle du XIXème siècle, s'est progressivement imposé et a largement participé à façonner nos conditions d'existence et celles de nos parents. Il a contribué à faire en sorte que nos droits matériels soient mieux pris en compte pour permettre à chacun de faire face aux besoins les plus vitaux : se nourrir, se loger, subvenir à la vie de la famille, organiser sa vie personnelle, se détendre et se cultiver. Il a fait reculer l'insécurité face aux aléas de l'existence comme la maladie, les accidents du travail, le chômage, la vieillesse, par l'instauration d'un salaire minimum, d'une couverture sociale adaptée, d'un véritable droit à une retraite. Par ses luttes et ses exigences, il a permis que nos conditions de vie soient plus faciles et que certains droits ne se limitent pas à la seule activité professionnelle. Grâce à lui, le droit à l'éducation s'est peu à peu imposé. La scolarité est devenue obligatoire avant toute activité professionnelle. Nous avons gagné en liberté et en autonomie pour nous construire une existence permettant d'alterner vie personnelle, éducation, travail, loisirs, congés, voyages. » éditeur : Gallimard parution : 11 avril 2001 

 revues

Les études de la Documentation Française - Les syndicats en France Sous la direction de Dominique Andolfatto Panorama du syndicalisme en France. Retrace l'histoire des deux principaux courants du syndicalisme français, le mouvement ouvrier (CGT et FO) et le catholicisme social (CFTC et CFDT), ainsi que celle des divers mouvements catégoriels. Étudie la place des différents syndicats dans les élections professionnelles, la négociation collective en France, etc. N°5260 parution : 9 octobre 2007 par : Sous la direction de Dominique Andolfatto

Liaisons sociales - A paraître L'enquête du prochain numéro de "Liaisons sociales" sera consacrée à la nouvelle représentativité syndicale et s'intitulera « Séisme sur l’échiquier syndical » parution : 3 décembre 2008

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 21:10

"J'ai mal au travail"

Date de sortie : 31 Octobre 2007
Réalisé par Jean-Michel Carré
Avec Paul Ariès, Christophe Dejours, Nicole Aubert
Film français.
Genre : Documentaire
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2006
Distribué par Les Acacias
Résumé:
"Le travail : obscur objet de haine et de désir"
Stress, harcèlement, violence, dépression, suicide sont des thèmes de plus en plus fréquemment évoqués dans les médias à propos du travail.
Depuis plus d'un an, Jean-Michel Carré a entrepris une enquête et une réflexion de fond sur le rapport qu'entretiennent les Français avec le travail et sa nouvelle organisation orchestrée par les nouvelles méthodes de management. Le film tente de comprendre au prix de quelles douleurs ou de quels bonheurs le salarié fabrique, résiste, crée, s'épanouit ou craque.

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 13:03
L'année de l'éclipse : Résumé     http://livres.ados.fr/Philippe-de-La-Genardiere/livres/l-annee-de-l-eclipse/

 

Basile est de ceux qui n’abdiquent pas. Philosophe, il s’interroge sans désemparer sur le Sens, dans un monde qui en paraît dépourvu. Même si ses tentatives de mener à bien sa somme sur l’éclipse de la pensée se soldent par de stériles ruminations, même si sa femme, avec qui il avait partagé les utopies des années soixante-dix, l’a quitté, et si ses séances hebdomadaires avec son psychiatre débouchent sur une impasse, il veut croire encore, dans un sublime désarroi, que la philosophie peut sauver le monde.
 
Le surgissement de l’amour sous la forme d’un éblouissement érotique pour Shadi, moderne Mélisande rencontrée dans la touffeur de la grande serre du Jardin des plantes, vient à point nommé réenchanter sa vie. Shadi est iranienne, son père a été exécuté lors de la révolution des mollahs, et pour ces deux êtres que rapproche l’héritage de pères problématiques – Basile se souvient de ses visites au sien à la prison de Tulle, après la guerre d’Algérie –, l’extase se matérialise dans la fusion des corps.
 
La musique, la poésie, les errances urbaines dans un Paris fantasmagorique, l’exploration de la magie du corps féminin, sont autant de jalons d’une flamboyante dérive amoureuse et philosophique. Philippe de la Genardière, confrontant la folle logique des hommes et celle de son narrateur exalté, brouille au fil d’un récit somptueux les repères de la raison. Au terme de ce roman total, il n’est pas certain que l’individu sorte vainqueur de la société post-moderne et mondialisée... Mais l’écrivain donne ici la preuve éclatante que la littérature, elle, le peut.
____________________________________________________________________________________________

« Il ne comprenait plus le monde, ne l'aimait plus.
Ou plutôt, c'est ce qui le minait, il ne s'aimait plus
 ».
Rien à dire, Basile a décidément la cinquantaine dépressive. Largué par sa femme, abandonné par sa fille, il erre de pièce en pièce dans son appartement du boulevard Beaumarchais qui, depuis qu'il ne travaille plus (sous le coup d'un arrêt maladie longue durée de l'Education Nationale, où il était prof de philo), abrite sa mise en question de l'existence. Tout juste si notre homme s'autorise quelques incursion dans le Marais, traînant ses guêtres du côté de la place des Vosges, contournant la Bastille et traversant, tout de même, la Seine, chaque semaine, pour son rendez vous avec le psy de la rue Cuvier, derrière le Jardin des Plantes. La géographie intime de Basile est celle du centre de Paris, entre le 4e et le 5e arrondissements exclusivement. Quand à ses préoccupations métaphysiques, elles sont pour l'essentiel celles de celui qui a du temps à perdre et s'offre la liberté d'explorer sa misogynie, son impuissance, son ennui, sa vanité, culminant dans ses fantasmes abstraits et paternalo-amoureux autour de la figure de sa fille Juliette, passion de sa vie malheureusement enfuie.

Voilà donc qui nous installe ce bon Basile, un homme fort tourmenté. Car le monde n'est plus ce qu'il était. Tout est devenu vacuité, futilité, la pensée a déserté les livres au profit de la communication galopante qui envahit la presse, les tenants de l'esprit contemporain sont des machines à médias qui trustent la moindre idée aux dépens d'une pensée vraie, la littérature se réduit à l'exhibition d'états d'âme. Déconnecté de cet univers qu'il ne contemple pour l'essentiel que depuis son balcon, Basile est en quête d'un moyen qui lui permettrait de ré-apprivoiser son contemporain, tout en relançant, pourquoi pas, son grand œuvre, un essai intitulé Eclipse philosophique auquel il travaille depuis des années. Ce moyen, il va le trouver dans une serre du Jardin des plantes où, « telle Mélisande sur son balcon », va lui apparaître la belle et jeune Shadi, iranienne exilée rue Monge, grâce à qui il va reconquérir sa libido flageolante et retrouver une prise sur le monde. Au passage, la jeune fille, dont le père a été fusillé pendant la révolution iranienne, va lui permettre de se réapproprier son passé, son rapport à l'histoire et à son père à lui, ancien participant du putsch des généraux en Algérie, qu'il a longtemps connu emprisonné : un biais narratif qui permet à Philippe de la Genardière d'élargir un récit qui sans cela demeurerait strictement cantonné au registre de la relation érotique (avec débriefing chez le psy au passage, toujours).

Basile, parce qu'il fornique allègrement, va reprendre ses méditations et même l'écriture de son essai, réinventant un monde qui permet de recréer l'Autre, l'humain, son semblable, de retrouver la foi. Puis Shadi va partir en Iran, et Basile douter à nouveau ; mais Shadi va revenir, et Basile se rassurer. Les deux amants partiront parachever leur relation en un ultime week-end dans un mignon hôtel du Luberon. Enfin Basile rentrera boulevard Beaumarchais, seul. Et bouclera le long cheminement de ses pensées lors d'une confrontation hallucinée, hallucinante, avec une SDF, sur un trottoir parisien.

Philippe de la Genardière signe un roman qui abuse de la toile de fond historique, et dont le constat du néant des idées ne sonne pas vraiment juste. Noyé sous les références littéraires ou musicales, l'esprit façon Basile a des airs de déblatération philosophique de salon et pêche par son manque d'originalité, son intellectualisme bon teint mâtiné de sa dose de psy. A l'arrivée, l'homme en rupture qu'il est censé incarner ne convainc pas. Il y a de la complaisance dans sa dépression d'enseignant qui ne veut plus enseigner, d'écrivain qui ne peut plus écrire, de philosophe qui ne peut plus penser, une complaisance qui rend les choses faciles et permet au texte de s'égarer. Jusqu'à ce Basile, debout sur son balcon du boulevard Beaumarchais, face à la ville, s'exclame : « Je vous aime, mes semblables, mes frères », avant de conclure :  « Alors, il avait vu s'inscrire en lettres d'or dans le ciel le mot : FIN ».

Julie Coutu   http://www.chronicart.com/livres/chronique.php?id=11149 

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 12:40

" On peut tuer quelqu'un sans même le toucher du doigt,
en attaquant son âme avec des armes morales: Chagrins, soucis lancinants, douleurs.
Et beaucoup plus de personnes sont assassinées par cette méthode que par la violence ".

- Jeremias GOTTHELF -

http://mobbing.chez-alice.fr/acc_frm.htm


Travailler juqu'à 70 ans  ? Et puis quoi encore !
Article de MSN Actualités France du 04/11/08    17:26
Fiction totale   estime la Sociologue Anne-Marie Guillemard dans un entretien à l'AFP ????
D'abord nous pensons que les Sociologues sont souvent en FICTION TOTALE (ceci est dangereux) avec le monde du travail d'aujourd'hui et en particulier les Seniors.
- Combien de Seniors sont en dépression complète pendant des mois et + jusqu à aller au suicide quand on les fout dehors alors qu'ils sont encore en pleine possession de leurs moyens. Moi (sur les 5) j'en ai fait partie car chassé comme un mal propre d'une entreprise ou j'avais tout donné jusqu'à 58 ans, je ne sais pas comment je me suis sorti du suicide ?
aujourd'hui je suis le plus heureux des hommes car j'ai retrouvé du travail à 62 ans et tout a fait pret à aller au mini jusqu à 70 ans et plus si possible.
Nous sommes très nombreux dans ce cas. Je ne parle pas des travailleurs de force dont le corps est usé mais de tous les autres métiers .
Ceci évite bien souvent de devenir invalide de la cervelle car les pauvres ?????
Nous demandons à Anne-Marie de revoir sa copie....... de l'étudier plus profondément car avec les 35 h il y a encore une nouvelle donne dont elle n'a sûrement pas pris en compte ect... en plus nous ne sommes pas le seul pays ou les gens travaillent jusqu'à 70 ans et en plus avec la longévité de vie montante. 
D'autres sociologues n'ont pas du tout le même avis que vous. Pour préciser cette pensée, nous nous déplaçons beaucoup dans les pays Européens et autres.
Notre métier permet d'étudier les différents mode de vie.
           par zygote



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