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Le nombre d'enseignants... qui n'enseignent pas, selon la Cour des comptes
LExpansion.com 11/03/2005
LExpansion.com 11/03/2005
Dévoilée vendredi par Le Figaro, une étude de la Cour des comptes assure que 97.000 enseignants… n'enseignent pas. En équivalent temps plein, on arrive, selon les magistrats de la rue
Cambon, à 32.000 postes, soit près de 5% des effectifs. Remis début février au président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Pierre Méhaignerie, le rapport constitue un véritable réquisitoire contre la gestion de l'Education nationale et détaille les occupations de ces
97.000 personnes : missions ponctuelles, décharges syndicales, surnombre dans les disciplines délaissées comme l'Allemand ou la
technologie.
Mais surtout, pour l'essentiel, ceux qui sont qualifiés de « remplaçants désœuvrés », c'est à dire des professeurs qui attendent par exemple un congé maladie pour pallier l'absence d'un collègue.
La Cour des comptes admet que les sureffectifs sont inévitables, mais regrette que 30% de ces remplaçants ne soient « jamais mobilisés ». Cette mauvaise gestion coûte, selon la rue Cambon, 1,5 milliard d'euros par an.
Le ministère de l'Education nationale n'a pas démenti ces données, mais conteste « la présentation qui en est faite ». Il indique notamment que le chiffre de 32.000 postes « sans classe et sans activité pédagogique » ne tient pas compte de « tous ceux qui travaillent autrement » et enseignent à l'étranger, à distance, qui font de la formation pour adultes ou dans les prisons.
Mais surtout, pour l'essentiel, ceux qui sont qualifiés de « remplaçants désœuvrés », c'est à dire des professeurs qui attendent par exemple un congé maladie pour pallier l'absence d'un collègue.
La Cour des comptes admet que les sureffectifs sont inévitables, mais regrette que 30% de ces remplaçants ne soient « jamais mobilisés ». Cette mauvaise gestion coûte, selon la rue Cambon, 1,5 milliard d'euros par an.
Le ministère de l'Education nationale n'a pas démenti ces données, mais conteste « la présentation qui en est faite ». Il indique notamment que le chiffre de 32.000 postes « sans classe et sans activité pédagogique » ne tient pas compte de « tous ceux qui travaillent autrement » et enseignent à l'étranger, à distance, qui font de la formation pour adultes ou dans les prisons.