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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 12:33

A l'occasion du dernier Festival des Francophonies de Limoges, sa responsable Marie Agnès Sevestre s'est répandue de déclarations ur RFI et dans La Croix par des déclarations pour le moins réalistes et provocatrices. Faute de financements de la part de la France et du MAE, mieux vaudrait selon elle passer dans le camp du Tier Monde qui n'a plus besoin de nous sinon de Visas et a acquis sa pleine maturité.Limoges doit devenir un vitrine de ce qui se fait au sud, un sud large qui commence au delà des Alpes ou des Pyrénées et une Francophonie élargie comme chacun sait puisque tout le monde semblerait vouloir en faire partie même les pays anglophones, lusophones ou slavophones....

Jugeons plutôt sur pièce, sur sa programmation cahotique et ses propos pour le moins "anglomaniaques". (Sans doute une adepte de la programmation musicale de France Inter passée aux "playlists" les plus insipides et ringardes). francophonies_limoges.jpg

Marie Agnès SEVESTRE

Directrice des Francophonies de Limoges

Grande prêtresse depuis 6 ans et jusqu'à quand !

Pascal PARADOU, Emission « Cultures Vives » – RFI - Septembre 2010-10-19

Q1 : Un Festival de découvertes ?  

MAS : On arrive à faire venir ici des gens que personne ne connaît.

Q2 : Lieu d’accueil pour les auteurs ?

MAS : Comorien en résidence deux mois et demi à Limoges.

« Et si on te disait indépendant » texte au vitriol sur l’indépendance vue du Congo.

Lors de la 1ère édition du festival des Francophonies, nous avons eu un discours qui nous plaisait, de Pierre Debauche « je veux créer ce lieu pour que nous venions mettre ensemble nos francophonies » Il a servi à mettre « le réseautage » et cela a été fondamental dans le milieu africain.

Q3 : MA Sevestre, avez-vous repris le flambeau de cette déclaration de principe du premier Festival de toutes les francophonies ?

MAS : « Le monde a changé et d’autres langues cohabitent et revendiquent des individualités plus distanciées avec la France et avec la langue française tout en étant très irrigués par cette culture avec beaucoup plus de bilinguisme et d’apports de pays qui collaborent où les artistes parlent portugais, brésilien, anglais etc… »

Q4 : Oui, alors  c’est un Festival multilingue maintenant et on l’entendra. Est-ce que c’est facile de faire venir des artistes d’ailleurs ? Dans le texte de présentation, vous dites que c’est un défi, presque une provocation de faire venir des étrangers à Limoges.

MAS : «  Le contexte est extrêmement tendu, la circulation de tous les citoyens, pas seulement étrangers, faire rentrer des personnes qui viennent pour un contrat de quelques semaines, c’est devenu acrobatique et on sent dans la mouvance « mainstream » (sic) comme diraient les Anglais et qu’il serait plus judicieux de faire de « l’entertainment » pour parler anglais, donc du divertissement(sic) ».

Q5 : Moins d’argent du Quai d’Orsay et des problèmes de Visas cette année pour parler clair !

MAS : « C’est pire un peu chaque année depuis pas mal de temps » Les interprétations diverses et variées selon les Consulats deviennent de « l’arbitraire »

Pour cette 27è édition avec une conception large de la Francophonie puisqu’on s’ouvre à la culture romagnole (spectacle concert par la Cie Albe : la colère d’une femme sortie du roman épique du XVIè, le Roland Furieux (Orlando Furioso) Ouverture Alcina de l’Italien Marco Martinelli, Alcina la sorcière désire  mourir mais pas vivre.

«  J’aime bien les décentrements et en fait la Francophonie maintenant c’est un rapport à un monde multipolaire, tout à l’heure c’était un rapport à la France et les pays qui avaient été colonisés et maintenant le monde est beaucoup plus complexe et cette complexité m’intéressait. »

Saaf El Badaoui « La langue française c’est un outil sans plus, j’ai étudié dans cette langue et je m’en sers. »  

Q6 : Vous cherchez à la métisser, à la modifier ?

Saaf el Badaoui : « Je pense à ces auteurs qui introduisent l’anglais par les SMS et les textos. On ne se pose pas la question de savoir s’ils parlent bien français ou pas, mais de quoi y nous parlent »

Q7 : Depuis 27 ans, est-ce que les choses changent dans la création théâtrale en Afrique, MA Sevestre ?

MAS : « La langue reste très présente, seulement on l’aborde d’une manière plus souple et sans en faire comme ça un chemin obligatoire. Ce qui a évolué maintenant c’est que beaucoup d’artistes vivent et travaillent en Afrique qu’ils le veuillent ou pas sans le soutien de la France du coup il y a beaucoup d’initiatives, des Festivals qui se sont créés, allusion à JP Guingané et au Père de tous les Festivals mais il faut aussi aller voir sur place comment les choses avancent, être au rendez-vous de certains projets, pas l’alpha et l’oméga de tout, dans le 15 ou 18 premières années du Festival où tout passait par Limoges.

Maintenant il faut être modeste, beaucoup de choses existent en dehors, c’est à nous d’être la vitrine, la caisse de résonnance des initiatives qui se prennent dans le monde francophone ».

Q8 : Et les thèmes changent aussi ?

MAS : « Je pense qu’il y a un virage ces dernières années, les choses s’adressent moins à l’ancien colonisateur, on est moins dans une sorte de rumination de la colonisation, de l’esclavage.  

Il me semble que les créateurs regardent plus leurs sociétés, leurs propres espoirs et que finalement il y a des questions sociales qui sont de plus en plus fortes enfin me semble-t-il dans ce domaine c’est ce qui est prépondérant. La post-colonie est quelque chose de douloureux et Limoges est une bonne passerelle, si les Francophonies sont un prétexte pour se rencontrer à nouveau et autrement. »

Q9 : 21 comédiens- show capharnaüm. L’homme de théâtre québécois Louis Mauffette réunit dans "Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent ", une "stonerie poétique", une folle équipe de comédiens, chanteurs, danseurs et musiciens. Attitude Locomotive (Montréal)

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