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  • : Seniors Dehors !
  • : " Le bonheur se trouve là où nous le plaçons: mais nous ne le plaçons jamais là où nous nous trouvons. La véritable crise de notre temps n'est sans doute pas l'absence de ce bonheur qui est insaisissable mais la tentation de renoncer à le poursuivre ; abandonner cette quête, c'est déserter la vie." Maria Carnero de Cunhal
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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 19:09

Colombe Schneck fête le Livre sur France Inter dans son émission "Les liaisons heureuses" et bafouille comme d'habitude. Curieux titre en effet quand on sait depuis qu'elle chronique sur Inter, que l'animatrice est incapable de faire la moindre liaison et avale toutes ses phrases dans une bouillie inaudible !
Quant à l'indéboulonnable Muriel Perez (de la bande à Chérèze,Djubaka et consors) elle assène ses nanards du jour ("Rover" Aqualastlabel: Cinq 7 parution : 2011 et "De la Soul Ring Ring Ring" label: Tommy Boy) deux inepties anglosaxonnes dont elle a le secret. 

A part cela que du bonheur grâce à Jérôme Garcin, Paula Jacques et Arthur Dreyfus.
http://www.franceinter.fr/emission-les-liaisons-heureuses-radio-france-fete-le-livre-avec-trois-ecrivains-producteurs-de-franc
EXTRAITS :
"J'ai pleuré ce matin là sur l'ami disparu mais aussi sur ma propre jeunesse, sur l'époque si lointaine mais décu sur le monde réel,j'ai demandé asile au royaume du papier, réfugié dans les livres.Ils ont été mes meilleurs alliés, mes compagnons de route,mes directeurs de conscience. Aujourd'hui encore j'éprouve à leur égard une gratitude,qui n'a pas de prix, au frères sans double et aux fils sans père, ils ont donné d'innombrables modèles de substitution." Jérôme GARCIN
"Qu'est-ce qui se passe quand on court après des êtres qui vous ont été enlevés,et qu'on cherche à ce qu'ils soient toujours présents et seule la littérature pouvait m'offrir ce privilège inouï de ramener les disparus en tout cas d'en avoir l'illusion et en même temps d'avoir le sentiment que la littérature était aussi ce qui me permettait d'avoir moins peur pour les vivants.Parce que c'est cela le problème des chocs qu'on éprouve très tôt, c'est qu'on a immédiatement peur pour ceux qu'on aime et qui vivent et évidemment on a déjà l'effroi qu'ils pourraient disparaître." Jérôme GARCIN         

Le Papillon
Naître avec le printemps, mourir avec les roses
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur
Balancer sur le sein des fleurs à peine écloses
S'ennivrer de parfum de lumière et d'azur.
Secouant jeune encore la poudre de ses ailes
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles
Voilà du papillon le destin enchanté
Il ressemble au désir qui jamais ne se pose
Et sans se satisfaire effleurant toute chose
Retourne enfin au ciel toucher la volupté.
Alphonse de Lamartine
Ce poème est peut-être précieux et pompier mais il est joli. Rencontrer d'abord quelqu'un par les mots en projetant ses fantasmes et ses rêves, avant de le rencontrer par la voix, c'est le miracle d'Internet.
Les choses sont évanescentes et n'existent plus au moment où on en parle déjà comme l'amour et la poésie:  
"Le livre de la vie est le livre suprême
qu'on ne peut ni rouvrir ni fermer à son choix,
le passage attachant ne s'y lit pas deux fois,
mais le feuillet fatal se tourne de lui même
on voudrait revenir à la page où l'on aime
mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts".
Alphonse de Lamartine

La définition de la "stendhalie" par Julien Gracq est à l'image de la littérature qui un jour change votre vie.
"Si je pousse la porte d'un livre de Beyle, j'entre en stendhalie comme je rejoindrais une maison de vacances, le souci tombe des épaules, la nécessité se met en congé, le poids du monde s'allège, tout est différent, la saveur de l'air,la ligne du paysage, la légèreté de vivre le salut même, l'abord des gens. Chacun le sait tout grand romancier crée un monde. Stendhal lui,fait à la fois plus et moins,il fonde à l'écart pour ses vrais lecteurs,une seconde patrie habitable,un ermitage supendu hors du temps, non vraiment situé,non vraiment daté,un refuge fait pour les dimanches de la vie,où l'air est plus sec, plus tonifiant,où la vie coule plus désinvolte et plus fraîche, un éden des passions en liberté, irrigué par le bonheur de vivre ou rien en définitive ne peut se passer très mal,où l'amour renaît de ses cendres, où même le malhuer vrai se tranforme en regret souriant"  Extrait de "En lisant en écrivant" de Julien GRACQ (José Corti)
               
Mes livres préférés d'Arthur Dreyfus:

"Le livre de ma mère" d'Albert Cohen, Hervé Guibert, Tony Duvert et le poète belge William Cliff. C'est un Villon moderne qui a écrit une autobiographie en vers et représente une poésie vraiment nouvelle avec des vers à 15 pieds qui sont un peu bancaux, mais  qui a toute sa place aujourd'hui. Il ne cherche pas à écrire "bien" tout comme Guibert mais à retranscrire la vie telle qu'il la ressent.
 

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