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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 14:43
"Le frère allemand" de Chico Buarque

"Le frère allemand" un roman atypique de Chico Buarque (Gallimard) qui croise entre Rio de Janeiro, Sao Paulo, Paris et Berlin des musiciens de jazz Thelonious ou Wes Montgomery dans une quête du frère perdu, lui même en quête de son père disparu. Palpitant !

"Me revient alors à l’esprit la lettre découverte par hasard l’autre jour et, involontairement, je me surprends à imaginer l’idylle secrète de mon père à Berlin, je joue déjà à me chercher un frère allemand dans la salle. Il sera un homme d’une trentaine d’années, probablement avec des lunettes, blond, avec une mâchoire proéminente, un visage très long, un crâne haut. Pour l’instant, le seul à répondre à une partie de ces conditions c’est le tromboniste de l’orchestre, un gars roux très blanc et joufflu comme devait l’être mon père avant de vieillir. Mais à l’exception du maestro, un brun aux jambes velues, plutôt grotesque dans ses culottes courtes, les artistes sur la scène doivent être des enfants d’immigrants, peut-être les petits-fils de Poméraniens de l’État d’Espírito Santo, et je ne pense pas que mon frère soit devenu un musicien d’orchestre typique au Brésil. De toute façon, il me semble naturel qu’à un certain stade de sa vie il se soit montré inquiet, qu’il ait interrogé sa mère à propos de l’origine de son nom, qu’il ait insisté sur son droit de connaître l’identité de son père. Et après avoir réuni quelques économies, même sans la bénédiction maternelle, il débarquerait tôt ou tard à Rio de Janeiro avec l’adresse de la demeure paternelle dans le quartier du Jardim Botânico. Il vérifierait facilement que Sergio de Hollander, à peine remis de la mort successive d’Arnau de Hollander et de Clementina Moreira de Hollander, avait été engagé comme superviseur général du CAMBESP, le Conseil d’administration des musées et des bibliothèques de l’État de São Paulo.Dans l’annuaire téléphonique de la capitale pauliste il y avait bien un Hollander Sergio de, mais avant de composer le 518776, il hésiterait un long moment, car le dialogue s’annonçait difficile. Le téléphone à la maison sonnerait enfin et de cette langue bizarre maman comprendrait seulement le nom répété à l’autre bout du fil : Sergio de Hollander ! Sergio de Hollander ! Elle tendrait l’appareil à mon père, lequel en perdrait la voix dans un premier moment, puis se lancerait à grand-peine dans cette langue rouillée, puis en aurait les yeux tout humides et, pendant ce temps-là, maman aurait déjà tout compris et pleurerait elle aussi. Et elle s’offrirait sûrement à préparer des lasagnes à la maison, où le beau-fils serait accueilli comme un fils et, le cas échéant, elle le logerait pendant quelque temps dans la chambre d’un de ses demi-frères. Pour le bien du jeune homme, maman serait même capable de faire venir de Berlin Anne en personne, laquelle était peut-être dans le besoin dans un pays encore affecté par la guerre. Et nous habiterions tous respectueusement sous le même toit (...)

CHICO BUARQUE

Le frère allemand

Francisco est le fils du célèbre critique littéraire Sergio de Hollander, personnalité très respectée au Brésil. La maison familiale regorge de livres que sa mère range avec un dévouement maniaque, alors que dans la chambre de son frère ce sont les conquêtes féminines qui défilent. Deux choses qui réjouissent tout particulièrement Francisco, lui qui aime conquérir les amantes déçues par son frère et emprunter en cachette les ouvrages de son père. C’est justement dans l’un de ces livres qu’il découvre une lettre écrite en allemand, datée de 1931, adressée à Sergio de Hollander.

Le jeune homme fait traduire ce courrier et y découvre l’existence d’un fils que son père aurait eu avec une certaine Anne Ernst, à Berlin. En secret, Francisco décide de retrouver ce frère inconnu qui s’immisce peu à peu dans son quotidien et dans ses rêves, une figure qui l’obsède et le hante. Francisco le poursuit autant qu’il le fantasme, à travers l’histoire revisitée de son père et la recherche de cette Allemande énigmatique.

Chico Buarque construit avec une grande finesse cette figure du frère allemand, figure onirique et pourtant bien réelle qui habite un récit passionnant, émouvant. L’investigation, d’où l’auteur fait surgir une œuvre bouleversante, dépasse la quête personnelle pour explorer l’histoire brésilienne et européenne des années 30 jusqu’aux années 60, ainsi qu’un héritage familial silencieux, douloureux.

Chico Buarque est né à Rio de Janeiro en 1944. Après une carrière musicale commencée dans les années 60, qui fait de lui l’un des musiciens brésiliens les plus célèbres, il se lance dans l’écriture au début des années 90. Le frère allemand est son quatrième roman. Aux Éditions Gallimard ont paru Embrouille (1992), Court-circuit (1997), Budapest (2005) et Quand je sortirai d’ici (2012).

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 17:44
Rue de la Tour Gayraud
Rue de la Tour Gayraud

Un bon petit Blog voisin et ami qui sait de quoi il parle en toute franchise et ne se laisse pas compter sornettes, la preuve à lire son dernier billet sur les Zatouilleries de Figuerolles nous enchante car il saisit là bien des vérités pas toujours bonnes à dire dans un climat de consensus mou et de culture(s) galvaudée(s) à faire hurler Philippe Murray.

Car dans ces gesticulations où l'on côtoie le pire et le meilleur, le temporaire de service venu de Marseille (s'il vous plait !) nous fit avaler bien des couleuvres au point que les "Invisibles du quartier" pouvaient commenter à loisir, l'intrusion de leur territoire par les bobos, depuis les places Salengro ou Plan Cabanes.

Il y a bien des leçons à tirer de ces sympathiques glissements et frémissements qui nous ont chatouillé les sens sinon les papilles.

Bravo à tous ceux qui ont joué le jeu des marionnettistes pour un Art de Rue créatif sinon convivial qui était promis en effet par ses concepteurs à un grand succès, avant même le lacement de l'opération.

Quand la COM dépasse ses communicants on est dans ce qu'un veilleur a appelé le "foutage de gueule" mais qu'importe pour 500.000 € l'enthousiasme a côtoyé le délire...

http://palavazouilleux.canalblog.com

Blog de palavazouilleux...
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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 22:31
Réunion de quartier Centre Saurel
Réunion de quartier Centre Saurel

Ce vendredi 8 avril c'est au tour du 7è Quartier "Centre" de voir de près Phiphi son édile préféré et toute son équipe. Ils sont donc venus nombreux Salle Pagézy, pas loin de 500 se pressent et veulent être au premier rang. Oui mais voilà les 3 premiers rangs sont réservés aux adjoints et conseillers qui ont été priés de faire nombre et d'écouter" la voix de son maître". On les reconnaît concentrés sur leurs tablettes en éveil au cas où ils seraient interrogés sur un détail technique.

L'homme est enjoué et rieur, même si une vilaine foulure du pied lui impose une chaise surélevée et l'agitation lycéenne qui a paralysé la ville ne l'a pas laissé en repos. L'homme est ponctuel et à18 heures pétantes il ouvre la séance.

Incontournable et interminable diaporama pour un bilan chiffré dont il connaît et parfois corrige chaque détail en prenant soin de demander le pointeur pour éclairer notre lanterne sur ses projets urbains ou architecturaux.

Le Bilan n'en est pas un car le bougre a déjà tellement servi et assimilé les dossiers avec son vieux compère Max Lévita pendant deux mandatures celles de Frèche et de Mandroux qu'il ne renie point. Après deux ans de "Maire à plein temps" les opposants (Roumégas, Vignal, Delafosse...) ne sont plus en embuscade et sont bel et bien absents tout comme ses chères minorités visibles ( très visibles même de la Mosson au Petit bard, de Figuerolles à Richter et du Polygone à Port Marianne...) Absents aussi dans les listes des représentants et volontaires des Quartiers que l'édile égrène avec conviction : absents aussi dans les 29 questionneurs de fin de séance ...

Mais entrons dans le vif du sujet.

L'exposé que l'orateur domine après 110 réunions en 3 ans, est rythmé comme les "slides" qui défilent et entrecoupées de blagues qui assurent le contact avec sa base sur sa foulure de cheville, sur la fougueuse jeunesse, sur "les jeunes hommes sortant de garnison"(sic) ou encore "Elle est vieille cette photo là, elle a dix ans !". Mais Saurel n'est pas Talleyrand (1754–1838) qui disait "Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console " Il se compare oui, mais à Anne Hidalgo pour la prise en charge des cantines à 70% et à Joanna Rolland (EELV Nantes) pour le taux d'imposition stable de sa ville. Promesse tenue.

On le sent fier d'afficher le tirage au sort de ses membres de conseils de quartiers et son adhésion totale à Anticor signée par Limoges et Montpellier.Il aime à défendre les grandes causes de la canopée aux faucons crécelle, le Tour de France décroché auprès du président Christian Prudhomme pour les 13 et 14 juillet prochains, l' Election de Miss France où des millions de téléspectateurs ne regarderont pas seulement Montpellier !

De temps à autre il interpelle les soutiers aux ordres par un "Elle est où Brigitte (Roussel) ou "Bon là sabelle, faut lui répondre...ou plus tard :"M. Ferrand de la Maison de la démocratie, convoquez les représentants de quartiers".(Acte I)

On n'a aucun mal a sentir derrière cette fougue et ces airs bravaches, l'homme blessé par ses récentes mésaventures avec la Presse: traité par une stagiaire deLibération d'Al Capone. " Qu'est-ce qu'ils disent les journalistes ?" Je n'aime pas la désinformation . Annie Foot du Cabinet, positionnée à sa droite ne dira mot et se vengera sur bonne cigarette à la sortie.

On ne s'attardera que peu sur les chantiers culturels qu'il a défendus avec sa garde rapprochée à Paris:(lui qui fut l'Adjoint à la Culture d'Hélène Mandroux !) mis à part le chantier du prochain Conservatoire à Rayonnement Régional,(35M€ pour 2020) il ne jure que par la ZAT de Figuerolles et son artisan Pierre Sauvageot des Arts de Rues et Thierry Arcaix le régional de l'étape.On passe vite sur le Festival de Radio France, Pas un mot sur les Festivals en métropole dont Assas, Maguelone, Chorales . Un mot sur la Panacée qui offre à l'affiche ce soir "Nuit des Connasses" Tout un programme que réprouve une riveraine excédée par ce qu'elle a découvert après des mois de travaux..;

Comment croire à une véritable volonté de politique culturelle originale dont la presse nationale n'est pas dupe (lire les critiques sur les dernières productions de Rodrigo Garcia !) On cherchera en vain ce soir l'un de ses bras droits en charge de la Culture (Sonia Kerangueven absente) après les effets d'annonce et renoncements successifs (exit Cédric de Saint-Jouan), plus personne ne sait qui est aux commandes des chantiers. Qui pilotera "Domaine d'ö" qu'il a offert a son ami Rodrigo ? A la tribune il y a bien le 17è Adjoint à la Culture d'Oc Guy Barral lequel ne saura répondre à mes interrogations !!!

Il faut à ce stade du commentaire de cette soirée noter combien de fois l'édile aura prononcé à propos d'un soutien local ou national le mot "mon ami" ou "Mon amie Aurelie Filipetti Présidente de Cinemed" pour rappeler combien l'homme tient à la fidélité et à la loyauté.Pour les autres il lâche: " Y en a qui disent que..." ,"J'entends des critiques depuis dix ans..;" On a pu lire dans l’auto satisfecit sans appel de l'interview du maire dans lMidi libre de cette semaine et dans sa Tribune ouverte de la Gazette.

Luc Albernhe du Cadre de Vie et Isabelle Marsala (Education) seront interpellés à plusieurs reprises et joueront le jeu des questions réponses.Il reste une dominante sur la mixité sociale volontariste de tous ses programmes urbains à venir dans sa litanie de ZAC Route de Nîmes, Nouveau Saint Roch, ANRU 1 Petit Bard ANRU 2 La Mosson ANRU 3 Saint Gély avec son adjointe toute puissante à l'Urbanisme Stéphanie Jannin dont on connaît les effets ravageurs sur tous les quartiers livrés aux bâtisseurs (pardon bétonneurs)...

Derrière des formules choc du bâtisseur sur "les Halles de Laissac laissées en panne depuis 20 ans", l'édile s'exclame : " "Nous on démolit la vérue, on va reconstruire les Halles de Baltard contemporaines" on préférera finalement les accents de l'homme de culture qui respecte les orangers du parc de Montcalm et les plafonds de la Salle des mariages de l'Hôtel Richer de Belleval (Place de la Canourgue) confié au napolitain Federico Russo, là on reconnaît l'homme de culture que personnellement je préfère à celui qui jargonne sous les expressions toutes faites: " Dilater l'espace public pour donner de la Vie" en parlant du jeu de Paume ou de la Rue Jean Moulin...

Démocratie participative à Montpellier    ( Acte II )
Démocratie participative à Montpellier    ( Acte II )
Démocratie participative à Montpellier    ( Acte II )
Démocratie participative à Montpellier    ( Acte II )
Démocratie participative à Montpellier    ( Acte II )
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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 21:52
Ensemble Mos Azimans (Gérone)
Ensemble Mos Azimans (Gérone)

L'idée de donner une Journée de Musique Ancienne au Musée Fabre de Montpellier dans la (trop petite) Salle du Jeu de Paume est une riche idée qui a tout de suite séduit le public venu nombreux, malgré une météo hostile et un accueil du personnel du Musée comme toujours fort désagréable. Arrivés à 15h pour le Concert de 16h déjà complet, plus d'un prétendant a dû rebrousser chemin vers le cinéma voisin.

Installés au sec, c'est une présentation sobre et efficace du jeune Conservateur du Musée Pierre STEPANOF qui resitue historiquement la très belle salle du Jeune de Paume vestige XVIIè de l'Hôtel de Massilian qui a reçu Molière et la famille Béjart .

Puis le conservateur nous invite à un rapide coup d'oeil aux tableaux environnants qui révèle les primitifs flamands, un primitif parisien du XVè. Notre hôte associe fort justement les musiques polyphoniques de la Cour de Bourgogne avec l'apparition de la profondeur de champ dans les tableaux de la Renaissance des écoles anversoises,espagnoles puis italiennes. Une copie non censurée du Paradis de Michel Ange, côtoie une "Vénus et l'Amour" tout aussi dénudé.

Le public découvre enfin les musiciens du "Département de Musique ancienne de Beaux Arts Musiques" dont un jeune enfant pour un branle à la flute à bec de Praetorius fort joliment troussé. Le beau clavecin du facteur montpelliérain Martine Argellies trône sur une estrade où se succèdent nos artistes locaux pour un trio de Machaut,et un Greenleaves qui clôt cette prestation fort honorable.

C'est ensuite au tour de l'ensemble "Mos Azimans" de Gérone de nous surprendre avec ces airs du troubadour Bernart de Ventadorn (sans la chanteuse hélas) Occasion pour certains d'approcher le petit organetto portatif et la vielle sans oublier les percussions.

Le fameux "Tant que vivrai" d'Adam de la Halle méritait une voix pour donner réellement vie à ce récital dominical..

Terminer la soirée par une visite des grandes salles du Musée, sous le regard toujours peu amène des gardiens requis d'office, permettait de prolonger ce beau spectacle avant la soirée de Lundi dans la petite église romane Sainte Croix de Celleneuve avec les Saqueboutiers de Toulouse.

4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue
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4è Edition de laJournée des Musiques anciennes au Musée Fabre de Montpellier : Muses en dialogue

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19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 23:56
MP Nounou Ars Vocalis
MP Nounou Ars Vocalis

Pour la 4ème édition 2016 de la "Journée Européenne des Musiques anciennes" à Montpellier à l'initiative du REMA et du réseau "les Muses en Dialogue" (Festivals de Maguelone, Pic St Loup et Musique en Catalogne Romane entre Gérone) animé par Philippe Leclant et ses équipes. Nous voici donc convoqués à la Médiathèque ZOLA pour 19 heures ce Samedi.

Mais déjà depuis 18h la file s'allonge jusqu'à la Place Dionysos et il faudra attendre 1 heure sous les regards hostiles de seniors aficionados inconditionnels (on croirait retrouver les hordes fidèles de la Folle Journée et de la Roque d'Anthéron) Personne ne se parle mais on jauge la catégorie sociale, l'âge et le vêtir. La préposée aux Publics et à la Communication s'affaire comme d'habitude et veille à ce que la file s'allonge en repérant les têtes connues qui mériteront de rentrer avant les autres. Puis elle fait avancer les prioritaires :les handicapés,les titubants, les éclopés de la vie, mais aussi les personnes dignes d'intérêt pour occuper les 40 places réservées aux VIP. Certains appellent cela le charme et les privilèges de la province...

Commencent enfin vers 19h30 les longs, trop longs discours des agélastes requis qui se perdent en remerciements interminables. On apprend que le Directeur et Conservateur de la Médiathèque Gilles Gudin de Vallerin est aussi l'époux de la Directrice de la DRAC Marie Pierre Gudin de Vallerin (sans que personne ne sourcille) et quand le représentant du Maire (en déplacement en Corse) prend la parole, mains dans les poches et sans notes (on craint le pire) d'autant qu' on découvre une fois de plus qu'après les 4 Adjoints à la Culture qui se sont succédé en 1an , ce n'est pas le dernier favori du Prince (Fabrice Manuel) qui prend la parole mais un inconnu du public Claude Barral (PS de Lunel) ...

Le même public s'impatiente après 45 minutes d'entre soi car enfin,les 200 personnes qui sont là veulent qu'on leur parle musique ancienne. la spécialiste des manuscrits anciens Gisèle Clément du Centre d'Etudes Médiévales de l'Université de Montpellier3 commente sans passion ses diaporamas et nous révèle que les archives sont très éclatées géographiquement et très composites pour un art oral non destiné à la mise en scène et au public actuel.(cf Ateliers avec Mora Vocis)

L'intérêt reprend vers 20h quand l'ensemble étudiant "Hortus Delicarium" nous entraine en latin pour des Polyphonies du XIVè. on aurait aimé plus d'inventivité et de sens de la mise en scène comme nous avons pu l'apprécier à la Réunion FEVIS/REMA de Berlin avec l'Ensemble l'Echelle de Caroline Marçot et Charles Barbier !.

Mais c'est sans nul doute Marie Paule Nounou et son ensemble vocal "Ars Vocalis" qui va savoir captiver le public qui attendait qu'on le sollicite et qui va réussir le pari de ce rendez-vous qui aurait pu rester dans la froideur du lieu et l'apathie apparente d'un public connaisseur. Il y a celle qui mâche depuis 3 ans son chewing gum et se fait les ongles, il y a les octogénaires retraités et avides de connaissances qui sont de toutes les soirées gratuites à la Médiathèque ou à la Salle Pétrarque, de rares étudiants du conservatoire, aucun ado ni pré-ado et des anonymes que Marie Paule saura dérider et entrainer dans des chansons grivoises d'Orlando di Lassus ou de Josquin des Prez.Un grand bravo à ces magnifiques interprètes dont les solistes pour leurs duos Pur ti miro de Claudio Monteverdi.

Le pari est tenu et Philippe Leclant peut être content même s'il n'exprime que rarement sa satisfaction et l'on attend la deuxième journée au Musée Fabre surtout pour les Ensembles les Ombres de Montpellier et Mos Azimans de Gérone.

JEMA : Choses vues... et entendues....(1)
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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 17:16

Rencontre d’Information du SNSP en région Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées

Le lundi 14 mars 2016, une Rencontre d’information en Languedoc - Midi-Pyrénées est proposée par le Syndicat National des Scènes Publiques et France Festivals pour toute scène publique permanente ou festivalière souhaitant nous rejoindre ou/et nous rencontrer.

En présence de
Michel LEFEIVRE, Président du SNSP
Emmanuel GAILLARD, Délégué SNSP de la région Languedoc-Roussillon – Midi-Pyrénées, Directeur d’Odyssud à Blagnac
Bénédicte DUMEIGE, Directrice de France Festivals ou Philippe TOUSSAINT, Président de France Festivals

Horaires : de 14h30 à 16h30
Adresse : à l’Opéra Comédie, Montpellier, dans la salle Delteil (accès par l’entrée des artistes, 11 bd Victor Hugo)

ce jour-là, l’Opéra Comédie et l’Opéra Berlioz accueillent également deux autres évènements :

Un Plateau de Saison organisé par la Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés (FEVIS) en partenariat avec L’Opéra Orchestre National de Montpellier
Horaires : à 16h30, suivi d’un cocktail.
Adresse : Rdv en Salle Molière (accès par la place Molière, derrière l’Opéra Comédie )

Et la répétition générale de la nouvelle production de l’Opéra-Bouffe Geneviève de Brabant de Jacques Offenbach, dans une mise en scène de Carlos Wagner
Horaires : 20h
Adresse : à l’Opéra Berlioz de Montpellier, Corum, Esplanade Charles De Gaulle

Belle occasion de faire le point et de rencontrer les représentants de scènes publiques du nouvel ensemble régional aux stratégies et au passé historique très différents comme on le verra vers 16h.30 pour la réunion qui suit à l'aide de la FEVIS en Salle Molière.

Jusque là deux Présidences et deux Vice présidents à la Culture avec peu de visibilité et peu de communication, qui doivent composer avec la nouvelle Présidente de Région Carole Delga flanquée d'une Vice Présidente Dominique Salomon . On sait que l'ancien Président de Région le gardois Damien Alary (qui lui même avait succédé à Christian Bourquin) avait sollicité un poste de 2è Vice Président auprès de M. Valls (pour sauver sa tête et ses avantages). Mais on ne sait rien de celui ou celle qui sera en charge de suivre les projets cultures dans les anciens territoires du Languedoc, le Président tout puissant de la Métropole ayant posé ses pions et ses hommes sinon les budgets afférents...

Donc en face à face l'état major parisien du SNSP en la personne de son Président Michel LEFEIVRE qui nous présente le Délégué régional Emmanuel Gaillard d'Odysud à Blagnac et ceux de France Festivals Bénédicte Dumeige et Philippe Toussaint (qui eux n'ont pas de délégué en région pas plus que la FEVIS très centralisatrice et parisienne autour de son Président Jacques TOUBON et Catherine DESBORDES).

Face à eux, le Chai du Terral à St Jean de Védas,Franck FONTCOUBERTE Ensemble Contrepoint et MusicaSète, Philippe Leclant du Festival de Maguelone, les responsables de la programmation du Domaine d'O, ceux des Festivals de Figeac (Ollivier Desbordes) et du Festival baroque de Rocamadour, et enfin ceux de "Passe ton Bac d'abord" et "Ensemble baroque de Toulouse" ( Michel Brun) enfin l'ensemble atypique du chouchou de l'étape Vincent Cavaroc "Tropismes" en "Musiques numériques actuelles" qui pour sa 3è édition se baptise "Festival augmenté" et se produit à la fois au JAM, à la Panacée et au Rockstore ...!

Après l'exposé très dense et exhaustif du Président du SNSP étayé de sigles et acronymes barbares que chacun est censé connaître On doit lutter face au SINDEAC, au FCMA, FNSP pour découvrir les grandes vocations depuis 20 ans du Syndicat qui est une Chambre professionnelle chargée des négociations avec les collectivités territoriales et les Ministères concernés dont la DGCA et DGT (droit social) du Ministère de la Culture, afin de:

- défendre le métier de Directeur de Scène auprès de 10 associations d'élus fédérés.

- défendre des structures de dialogue avec les élus

- travail de lobbying au Parlement pour la labellisation des scènes conventionnées (CCN,CDN,CNV,CNP)

On est heureux d' apprendre que" le Ministère de la Culture ne connaît pas ce qu'il finance et ne souhaite pas s'en occuper"

C'est donc grâce au rapprochement du SNSP avec France Festivals et grâce aux travaux de terrain menés avec "Bénédicte Image Conseils" qu'ont été publiés sous la direction d'Emmanuel NEGRIER de l'Université Paul Valéry et du CNRS les deux importantes études: "Festivals de musique un monde en mutation" et un "Fichier hors des scènes labellisées" qui recense 2000 lieux !

L'Enquête sur 200 envois a reçu 104 réponses en retour. On estime à 125 000 représentations de spectacles vivants sur 7000 scènes et 2800 Festivals repérés soit 20000 emplois permanents en CDI. en structures publiques ou privées en statuts divers Associations, EPIC, EPAD, SARL,....

Le Théâtre représente 33% et la Musique 30%

Les LOIS qui ont émaillé les législatures successives se nomment MAPAM, NOTRE (Nouveaux Territoires) LCAP etc...

Le SNSP s'est employer ) torpiller le "Guichet Unique" proposé par les technocrates du Ministère (Etat/Région/Métropoles/Départements) quand Philippe Saurel ne jure que par lui sur Montpellier. On assiste à des Commissions de Techniciens en dehors des porteurs de projets chargés d'élaborer des Formulaires CERFA pour la demande de subventions et donc le "Guichet" est une insulte qui équivaut à ce slogan culturel "donnez nous de l'argent, nous on fait le reste".

Le SNSP propose une co-gestion des budgets culturels.

Il existe une Fédération des Syndicats professionnels de la Culture FEPS qui regroupe artistes et intermittents à travers 43 syndicats ! (SMA, UFI, SNESP ( Spectacle Vivant + Spectacle enregistré ) et FESAC ( Tourneurs en musique)

Le G4 regroupe SINDEAC, PROFEA, Force Musicale, SIPAC (Arts Plastiques) A chacun son Syndicat !

Il est intéressant de noter que Montpellier est considéré comme une antichambre des Festivals d'Eté avec Montpellier Danse, Festival d'Ö et Festival de Radio France Montpellier: on y observe l'émergence des problèmes, crises et conflits....

Asignaler que les problèmes liés à 'intermittence relèvent du Droit Social avec le Ministère du Travail de Myriam El Khomry et non du Ministère de la Cultture de Mme Azoulay: on vérifiera le contraire à Accords Majeurs à AIX en Juillet 2016 pour la renégoctaion des CD2I ( moduler le temps de travail des intermittents) CDI/TPA ( Temps Partiel Aménage) NIAO objet de vives tensions avec le MEDEF. sans oublier les dossier des "Congés Spectacles".

Michel LEFEIIVRE rappelle les accords importants obtenus par le SNSP auprès de la SACD, SACEM, AUDIENS :

de réductions diverses de cotisations et charges aux structures et entreprises culturelles

Dans l'impossibilité de connaître les chiffres exacts des intermittents auprès de Pôle Emploi Spectacles, il faut se résoudre à engager des enquêtes de terrain de Chercheurs tels qu'Emmanuel NEGRIER (CNRS), d'Interpros du MEDEF et Confédérés.

Dans le travai de collaboration avec les parlementaires et sénateurs il faut noter le rôle de Catherine MORIN-DESSAILLY présidente de la Commission Culture au Sénat ou la Commission VALOIS sur la Billeterie à travers 4000 enquêtes partielles ou parcellaires et ce, contrairement au Cinéma où les chiffres du CNC sont fiables.

Un Observatoire de 6 personnes à la DEPS/du Ministère de la Culture travaillent sur ce sujet de l'harmonisation.des productions culturelles par territoires.

La redistribution de 10 Régions en nouveaux Territoires en 2016 sans compter les Métropoles qui rassemblent 46% de la population suscitent de nouveaux enjeux avec de nouveaux Elus. Il est indispensable d'avoir des données objectives.

Le nouveau Délégué du SNSP en Région midi Pyrénées/Languedoc Roussillon Emmanuel GAILLARD annonce 203 Adhérents; 200 Festivals sur 2800 Manifestations (à vérifier pour 2015 entre CR Midi Pyrénées et CR Languedoc Roussillon)

A signaler que les politiques publiques en matière de culture dans ces deux ensembles ont jusqu'à présent été dominées par l'héritage politique dans des tissus socio-culturels très marqués avec de fortes résistances, oppositions frontales, guerres intestines et réglements de comptes entre Barons et petits Marquis. Il va falloir résolument passer à une phase constructive et positive. La mise en relation des ensembles vocaux et instrumentaux de la nouvelle Région par la FEVIS va montrer tout le bénéfice que l'on a à se connaître, à échanger et montrer ses savoirs faire.

Il existe une CHARTE avec les Elus sur les scènes Festivalières et les Scènes permanentes élaborée par le FNCC (Fédération d'Elus) et le SNSP afin d'établir une base de dialogue entre les élus et les professionnels afin d'éviter un manque de projet régional formalisé et affirmé car souvent on est dans le "non dit" dans les projets politiques de la Ville.

Ndlr( Ex pour Montpellier-Métropole : le Fait du Prince : Théâtre National des 13 Vents devenu Théâtre de l'Humain Trop d'Humain (?) Comédie du Livre, Estivales de la guitare, Cinémed, Arabesques, ZAT... )

Le Projet Culturel de la Ville au coeur de la démocratie au sens politique devrait permettre d'identifier respectivement :

- un lieu avec un projet pluridisciplinaire

- un appel d'offres

- un projet artistique porté par les artistes eux mêmes;

D'après notes personnelles prises en Réunion à Montpellier ce Lundi 14 par l'Agence Artistique Naguar'ART

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 12:16
Pauvre Geneviève !

Bon, on tweete beaucoup sur le sujet, surtout l'Opéra National de Montpellier sur cette nouvelle adaptation très libre et volontiers désinvolte de cette figure mythique du haut Moyen Age brabançon au point qu'un conférencier a cru bon de venir nous remettre en mémoire le contexte historique et les mésaventures d'un livret qui parcourt le XVIIè jusqu'à ce que ce sacré Offenbach s'en empare. Une relecture des éditions parues à Bruxelles en 1837 puis à Lyon s'imposait donc...

L'Opéra de Montpellier comme ses compères de Lyon, Aix ou Bordeaux adore les cross-over depuis que Valérie Chevalier a importé la formule depuis son duché de Lorraine en Septimanie.: on a applaudi les facéties de Hervé Niquet en kilt avec un Dino se frottant à la Duchesse et les directions pieds nus de Sir Norrington avec le CMBV et dernièrement avec un Step'in Junior cadencé par "les Ombres" toujours en pleine créativité et recherche autour de The Tempest de William Shakespeare.

Mais alors qu'allaient-ils faire de ce livret oublié et lancé à la face d'un public d'abord médusé puis conquis ou circonspect. Certains préférant dans le doute abandonner après la première partie du match. Dommage ils ont raté l'enfant, la brebis et les Sarrazins (fort peu nombreux dans le public)

Une mention évidente et qui fait l'unanimité pour l'orchestre toujours à la hauteur et ce, quelles que soient les sauces auxquelles on les soumet et un corps de chanteurs, danseurs u top de leur forme vocale et physique. on sent là une belle unité et une direction énergique et intelligente qui joue avec ce décor insolite que le public est invité à découvrir à l'entr'acte.

Valérie Chevalier (qualifiée dans certains médias de "nouvelle Taubira" (sic) , interviewée sur France Musique) ne perd rien pour donner à ses créations des prolongements vers les réseaux sociaux par des réductions de dernière minute, appel aux scolaires et étudiants par des matinées gratuites, et dernière touche"in" un jeu vidéo sur les décors pour les accrocs de la 3D !

Diable mais, revenons en à notre Geneviève de Brabant jusque là inconnue de "nous autres" comme dirait l'autre Wallon : Julos Beaucarne. On a compris dès le premier acte qu'il fallait se laisser aller et surprendre quitte à délaisser les sous-titrages besogneux et souvent sans intérêt de nos ténors et soprani en duos ou en choeurs au bord de la piscine.

La trame découverte au fil des heures importe peu et seule l'arrivée, telle une statue du Commandeur, de Charles Martel est là pour rappeler qu'il s'agit d'un Roi belge et non franc qui s'illustra dans les plaines poitevines et revint en mémoire lors de propos médiatiques mais il semble que le "sus aux Sarrazins" ne soit pas la thématique première du spectacle surtout dans cette bonne ville de consensus et de vivre ensemble que l'édile veut apaisé.

On s'interrogera donc sur le choix du sujet au risque de passer pour un vilain petit canard, pardon, Tillinac du haut de sa fenêtre, pour s'interroger in fine sur le détournement même joyeux et goguenard des mythes anciens. A quand sur la scène de l'Opéra de Montpellier après Don Quichote chez la Duchesse, une Jeanne d'Arc revisitée à la sauce Mel Brooks ,une Ste Thérèse d'Avila entre les mains d'un autre imposteur: Rodrigo Garcia (très lointain cousin de Fernando Arrabal) promu du Théâtre Gramont (ex Treize vents) dans la cour d'honneur du Domaine d'Ô par sa Majesté Philippe, ou un Curé d'Ars à la sauce Guignols, car il faut bien l'admettre les dérives de la mise en scène à la Jérôme Savary nous conduisent plus souvent vers Groland que vers le Théâtre de Boulevard et fort loin de l'Opérette.Les adaptations d'Offenbach fleurissent de St Nazaire à Figeac ( La Péricole avec Julie Depardieu) et de Marseille à Avignon sans oublier Paris , alors chacun se fera son opinion sur ces programmations désopilantes et surtout les chers abonnés du parterre qui ont déboursé, eux, 53 euros pour cette farce ! Le débat reste ouvert et la critique aussi.

Le public invitéé à découvrbir les décors

Le public invitéé à découvrbir les décors

Conférence de Jean Christophe Keck
Conférence de Jean Christophe Keck

Conférence de Jean Christophe Keck

Une mention spéciale pour les décors très étudiés !
Une mention spéciale pour les décors très étudiés !
Une mention spéciale pour les décors très étudiés !

Une mention spéciale pour les décors très étudiés !

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 16:58

Ne vous avisez pas par les temps qui courent de remettre en cause les personnalités vedettes du service public (pardon publicitaire) car il vous en cuirait... En témoigne quelques tweets que le chroniqueur en titre de Canal Plus (Grand Journal), Boomrang (France Inter) et Inrocks (associés à jamais) cingle vers ses contradicteurs. Très attentif à son image de trentenaire et à son aura sur les réseaux sociaux, le petit prodige "célibataire forcé", par manque de temps) vous taxera de "troll" et de "baby troll" atteint du "syndrome de la Tourette" si vous osez vous en prendre à ses gesticulations matinales ou vespérales quand il lit ses fiches ou 4è de couverture avec mimiques adéquates. Même si sa consoeur Léa Salamé le traite de "Diva Queen" ou de "chanteuse" (sic) , il caracole dans les sondages aux côtés de Morandini après avoir éclipsé la très contestée Pascale Clark (trop marquée idéologiquement sur une chaîne où le consensus insidieux est de rigueur). Ses admirateurs et admiratrices sont légions et et s'extasient de tant de virtuosité en un espace temps si réduit tout en l'interpellant sur des détails plus intimes.

Il sait qui le nourrit et cajole, tant Maïtena qui en redemande et roucoule comme pour les insignifiants Madenian, De Groodt et tandem grotesque de Jordi et Martin, que Laurence Bloch sa patronne, et sait aussi plaire tant à Mathieu Gallet qu'au tout puissant Schlessinger.Il vaut mieux, car les foudres de la Maison Ronde sont aussi brutales et expéditives voire vengeresses qu'à l'Elysée ou Matignon.

Il sait aussi comme sa consoeur Anne Sainclair choisir ses invités pour mieux les adouber et les flatter. Et s'il se pique de critique théâtrale,musicale, de danse ou de cinéma, (car cet homme est omniscient et touche à tout) c'est vers l'Amérique rêvée qu'il se tourne,l' anglophilie étant la marque de fabrique de la Maison avec les playlists omniprésentes du pote Varrod qui font la part belle à la langue de Shakespeare.

Il aime confier ses états d'âme de star dans le Parisien du 28 janvier 2015 et à sa tribune favorite dans les Inrocks qui est le porte voix d'Inter (ou réciproquement) !

Si Salamé, Vanhoenacker et Barthes sont au trio de tête de l'Obs en 2014, il est sur le podium de cet autre hebdomadaire "ami" en 4è position et n'est pas peu fier.

Il reste qu'à 20h50 quand les Guignols et Eldin sont passés, on peut en toute quiétude zapper vers le Journal de son choix, on ne perd pas grand chose des pépites du grand critique de son temps! Car vous l'avez compris il y a longtemps qu'il vous aura classé comme néoréac, sénile et associé à Finkielkraut ou à Zemmour pour ne pas avoir partagé ses choix et ses avis.

Nous les lui laissons bien volontiers.

En psychologie sociale, on parle d'effet boomerang quand une tentative de persuasion a l'effet inverse de celui attendu et renforce les attitudes de la cible plutôt que de les modifier

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 17:39
Travier
Travier

Portrait et entretien avec le ministre local de la culture du gouvernement Saurel

Georges Frêche voulait faire de la culture le rayonnement de Montpellier. En plaçant de véritables talents aux commandes de nouveaux projets, l’ancien maire a réussi à tirer le maximum des ressources culturelles que pouvait offrir une ville de province. Montpellier Danse, le Corum, le Festival de Radio France, la rénovation du musée Fabre ont attiré des pointures comme Dominique Bagouet, Jean-Paul Montanari, René Koering ou Michel Hilaire.
Les temps ont changé, les budgets ont évolué, une époque est passée… Comment réinventer une autre façon de produire de l’offre culturelle dans cette période de crise économique ? Tel est le défi de Philippe Saurel, le maire de Montpellier, qui, sous Hélène Mandroux, a occupé le poste d’adjoint en charge de la culture.
Après une première année de mandat houleuse sur ce secteur, Philippe Saurel affirme sa volonté de faire du musée de l’art contemporain, à l’hôtel Montcalm, sa grande réussite. Il tente aussi des coups en recrutant deux noms reconnus pour la Panacée et la prochaine ZAT (Zone artistique temporaire). Hormis ces projets, à court et moyen terme, la vision culturelle de la collectivité ne semble pas toujours très claire, à la fois pour le grand public et les professionnels du secteur.
Pour l’accompagner dans ce mandat, l’édile a choisi Bernard Travier, qu’il a même renforcé en 2015. Problème, la défiance envers l’élu ne cesse de progresser. Il parvient difficilement à exister et ne semble guère participer à l’élaboration d’une vision politique et culturelle. Absence de créativité, de propositions, Bernard Travier a même hérité du titre d’« élu fantôme ».

Extrait de l'Agglo Rieuse (Janvier 2016)

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 20:42

Après la Journée des Associations qui envahit le Quartier d'Antigone un dimanche d'Octobre où bénévoles et talents se confrontent, voici venu celui des Réunions de rentrée des Comités de Quartier.

Le comité de quartier a pour but d’améliorer le bien vivre des résidents du quartier Richter, de créer entre ses membres et tous les habitants du quartier des liens d’amitié, d’entraide et de solidarité, de favoriser et de coordonner les activités culturelles, sportives, sociales et de loisirs.

Le mien c'est donc Richter et bord du Lez..www.cq-richterplus.fr

On y pratique jusqu'à présent aux beaux jours de printemps les vide greniers, les expos florales dites "Floralez", on y subit aussi les débordements annuels du FISE qui rapportent aux édiles montpéliéraines (ce que le Quatar ofre à l'Etat français), c'est à dire beaucoup comme l'a chiffré la Cour Régionale des Comptes avec la grande précision qu'on lui connaît.

Ce soir le bouche a oreille a fonctionné puisque cinquante riverains se pressent autour de la table dressée face au politburo clairsemé et démobilisé et pour écouter comme annoncé un élu chargé de "l'écologie urbaine" (un fatras qui comprend tout sauf la sécurité et la propreté) autant dire rien sinon "la proximité des circuits d'approvisionnement des cantines scolaires auprès du Marché d'Intérêt National" (sic) On aura compris que l'Adjoint en question commerçant au Jeu de Paume n'est pas l'homme de la situation ni du dialogue et qu'il ne répondra en rien aux attentes des présents.

Il a posé son smartphone et ne prend aucune note tandis que le Président se penche vers lui pour lui décrire l'environnement du quartier et lui traduire ce que décrivent les interlocuteurs excédés par des excuses des "un an et demi" de fonction de la nouvelle équipe. On oublie de dire que le principal édile Philippe Saurel est présent dans la place depuis des décennies et que rien n'a vraiment changé.

Quand ils entendent se dire qu"'il faut consulter le site Internet de la Mairie pour en connaître les priorités",on sourit; quand on leur demande pour une énième fois d'adresser les doléances à la Mairie ou au Journal municipal, ceux ci explosent car ils n'ont toujours pas eu de réponses.

Le Bureau lui, semble-t-il en a, puisqu'il a été élu pour être notre porte parole.

Après une heure et demie de palabres sans réel réponses ni axe d'orientation, la démocratie participative locale a montré ses limites et tourne court, comme à Nantes où l'édile Ayrault l'a développé à outrance. Il convient à ce stade de noter que le dit Comité dans son bilan a obtenu 3 bancs supplémentaires et deux tables/bancs de pique nique sous les arbres !

Le pauvre résident bénévole qui a donné de son temps va retourner chez lui avec ses problèmes de sécurité, de nuisances sonores, de pollutions environnementales et son "mal être" parce que ses "élus" ne sont sans doute pas à leur écoute mais récitent un discours qui tient des incantations de Ségolène et des faillites d'un radicalisme socialiste même s'il se cache désormais selon les mots du "Maire à plein temps" (devenu d'ailleurs de plus en plus absent) sous la liste des " 34 Citoyens du Midi ". Un artifice ramasse tout , qui ne convainc pas pour contrer le Front local en plein essor et un PS en capilotade.

Le verre de l'amitié ne suffira sans doute pas à faire avaler les couleuvres d'un adjoint dont le propos fut à n'en point douter trop "Court" par rapport aux attentes.

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