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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 11:19
Théophile Bretonnière Maire de St Julien de Concelles (1880 - 1963)

Rares sont ceux aujourd'hui qui se souviennent de cet homme, hussard de la république qui débuta son apostolat laïc comme instituteur dévoué, puis directeur en 1917 enfin Maire de sa commune jusqu'à sa mort en 1963. Tout le monde connaît l'EHPAD "Théophile Bretonnière" dans le Bourg, récemment rénové et agrandi, mais aucune rue ne porte son nom et son portrait a été décroché par la dernière municipalité.

Celui qui sillonnait à bicyclette, la plus vaste commune du département de la divatte des bords de Loire  à Embreil et jusqu'aux confins du Loroux vers le plan d'eau du Chêne qu'il initia et pour lequel il milita contre une ZAC industrielle ou commerciale...

Combien de concellois furent formés par cet homme craint et admiré , combien de musiciens débutèrent dans l'Harmonie municipale, combien de jeunes pompiers débutèrent à son époque ?

J'ai bien connu celui que j'appelais "Monsieur le Maire" qui habitait Boulevard de Trittau à côté de la Boucherie Vezin , et lorsque la nouvelle Mairie a dégagé son parking, on a découvert la façade sud de sa maison.

 C’est le 12 mars 1880 que naît Théophile Marie Joseph BRETONNIERE dans la commune de Vallet de François Théophile Bretonnière cantonnier né en 1849 et de dame Modeste Clavier née en 1843

Après des études primaires à Vallet, puis à l’école primaire supérieure , il est nommé instituteur à St Julien de Concelles où son futur beau frère Théophile HOURDEL est Directeur.Il restera Instituteur de 1900 à 1917 puis deviendra à son tour Directeur d’Ecole de 1917 à 1937. Il épouse le 15 avril 1906 Jeanne Marie HOURDEL née à Guenrouët le 22 mai 1880.(2) Le couple donnera naissance en 1907 à Yvonne Jeanne Marie Antoinette Bretonnière. Le couple s’installe dans le bourg de St Julien entre la maison Vezin et le cabinet dentaire (Actuel Bd.de Trittau) non loin de la Médiathèque actuelle.

Son frère Alphonse Bretonnière (1881-1954) également instituteur s'adonnait à la peinture et signait AB ses natures mortes ou son autoportrait ci-joint.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Théophile HOURDEL Directeur d’Ecole et Théophile Marie Joseph BRETONNIERE achètent en 1909, et conjointement à Georges Marie Guicheteau (1), une maison de maître ayant appartenu à Mme Veuve Trébuchet tante de Victor HUGO le Domaine de « la Crétinière » sur la même commune pour la somme de 8000 francs.

En 1923, M.Théophile HOURDEL âgé de 60 ans prend sa retraite à ND de Grâce en Guenrouët et c’est Théophile BRETONNIERE qui devient Directeur de l’Ecole Primaire de Saint Julien de Concelles jusqu’en 1963 à sa mort pendant 40 années .

De 1925 jusqu’à la Libération de 1945 la propriété sera louée pendant 25 années à Ernest HABILLON, Commandant de Hussards , Lieutenant d’Infanterie adjoint au 286è Régiment "Berry au Bac ".

De 1935 à 1975, « la Crétinière » sera le siège de l’Association JJ Rousseau dirigée par Maxime NEMO.et fera l’objet d’une longue interview dans Presse Océan en 1972 par Claude Sérillon.

_____________________________________________________________________

« Pendant 20 ans , M. Théophile Bretonnière devenu Maire de St Julien en 1944 (à la suite de M. Léon Binet 1903-1944) se dévoue sans compter pour ses concitoyens. Instituteur puis Directeur de son école, il a préféré pour mieux remplir sa tâche, rester au milieu des siens, refusant délibérément toute proposition d’avancement faites en sa faveur. L’école publique de St Julien compte parmi les meilleures écoles rurales du département. Excellent professeur , il a voulu parfaire les connaissances de ses anciens élèves en créant des cours post-scolaires, plus spécialement orientés sur les problèmes agricoles.

M. Bretonnière n’a pas voulu simplement limiter ses activités à sa mission pédagogique et a tenu à réserver tous ses instants de loisir aux différentes sociétés de secours mutuel de St Julien. Lorsque la guerre arrive, il se dépense nuit et jour pour apporter aux réfugiés et aux victimes des bombardements de Nantes un réconfort moral et matériel. Pendant ces deux années d’épreuves, la population de St Julien se resserre autour de lui. Aussi à la libération, s’est-il vu à l’unanimité, confier la Mairie. Bien qu’âgé de 65 ans il n’a pas reculé devant ces lourdes responsabilités et depuis 12 ans il gère , avec sa haute conscience du bien public, les intérêts de sa commune et, tout en respectant le budget communal , il a su apporter les améliorations indispensables et installer un hospice de vieillards dont la gestion est, à juste titre, citée en exemple. »

Parmi ses titres qu’il ne mettait jamais en avant au quotidien, il convient de signaler qu’il exerça les fonctions de Ministère Public à la Justice de Paix du canton du Loroux Bottereau, Chevallier des Palmes Académiques , Président d’honneur de la Caisse Chirurgicale et Président de la Société Musicale qu’il dirigeait avec un dévouement inlassable dont certains se souviennent encore aujourd’hui.

Le préfet de Loire Atlantique appuie le 26 mars 1957 d’un avis très favorable la proposition de nomination dans l’ordre de la Légion d’Honneur de M. BRETONNIERE, Maire de St Julien de Concelles, car cette haute distinction viendra récompenser les mérites d’un homme dont toute la vie n’a eu d’autre but que de mieux servir l’intérêt général. Le 1er Juillet 1957, le Ministre de l’Intérieur P.TROUILLE . signe l’admission de Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur. Matricule 05670CV57

Parmi ses nombreuses activités, il rédigea un mémoire d’horticulture resté inédit à ce jour, sur les activités agricoles du « Domaine des Planches » dont il détailla chaque spécimen et scruta l’organisation la plus infime donnant là un instantané de la production locale à la demande de la Chambre d’Agriculture de Loire Inférieure.

Ses décisions les plus remarquables à la tête de la Mairie furent sans doute la création de l’Hospice de St Julien dont l’EPAHD actuel porte encore son nom et la décision de privilégier un espace de loisirs autour d’un « plan d’eau du Chêne » plutôt que des zones industrielles J’ai pu longuement recueillir le témoignage de son adjoint et ami M. Lefeuvre. Il ya quelques années avant sa disparition et nous avons échangé sur des photographies de la période 1950 à 1960..

Monsieur et madame Bretonnière ont été enterrés au Cimetière de Saint Julien après un hommage vibrant de toute la commune en présence de hautes personnalités locales .comme en atteste la Presse de l’époque.

Certains se souviendront des tournées de Monsieur le maire qui n’hésitait pas à enfourcher sa bicyclette d’Embreil à la Chebuette, par tous les temps et à toute heure pour se rendre au chevet d’un administré ou pour encourager un viticulteur, car le maréchage n’avait pas encore envahi et métamorphosé le paysage.

Peu de temps lui restait donc pour son activité favorite : l’entretien de son jardin à « la Crétinière » et le greffage de ses arbres fruitiers.

 

. (1) Georges Marie GUICHETEAU Juge honoraire au Tribunal de Brest et domicilié à Nantes 33, Bd Delorme il était le fils aîné de Georges François GUICHETEAU Percepteur des Contributions directes qui était décédé le 7 aout 1900 à « la Crétinière » à l’âge de 81 ans.

Le 4 Aout 1869, Georges François GUICHETEAU s’était porté acquéreur de « la Crétnière » par acte notarié succédant ainsi à Marie Joséphine BOURET Veuve de Joseph Marie TREBUCHET oncle de Victor Hugo et frère de Sophie TREBUCHET.

(2) En 1906, au mariage de Théophile Bretonnière sont témoins Alphonse BRETONNIERE né en 1881 à VALLET, âgé de 25 ans instituteur demeurant à PONT ROUSSEAU( commune de Nantes ) frère de l’époux. Henri Alfred HENAUDEAU âgé de 25 ans,né à la Chapelle Basse Mer le 13 novembre 1880, instituteur demeurant au bourg de St Julien, ami de l’époux et Joséphine PETARD âgée de 28 ans, amie de l’épouse.

.J'ai entrepris de retracer à partir de ses archives personnelles, la vie de cet homme admirable qui a laissé un souvenir auprès de ses administrés , élèves ou musiciens de l'Harmonie municipale.

Patrick CHEVREL

 

DISCOURS PRONONCE le 21 aout 1963 devant la tombe de Monsieur Bretonnière

Mesdames ,Messieurs,

Dans ce cimetière où si souvent s’est élevé la voix de Monsieur Bretonnière  pour saluer la mémoire des morts au champ d’honneur, nous voici rassemblés, une dernière fois autour de lui.

Il me semble encore l’entendre, après l’appel des noms de la funèbre liste , s’écrier : « Morts pour la France » et tirer magistralement la leçon de leur sacrifice.

Aussi, comment ne pas faire un rapprochement  non pas entre deux genres de morts très différentes certes, mais entre deux formes aussi totales de dévouement au bien public, d’abnégation et de don de soi.

Car Monsieur Bretonnière a donné sa vie, sans en soustraire un instant pour le repos ni pour la distraction, au service de notre petit pays de  Saint Julien de Concelles.

Et cet effort sans défaillance de 65 années, il l’a soutenu de son propre aveu, jusqu’à l’extrême limite de ses forces.

Nous avons encore  devant les yeux l’image de cet homme de 83 ans , torturé par le mal, usé par le surmenage et les soucis, épuisé par la maladie, qui ne tenait debout que par un miracle de volonté mais s’astreignait encore, non seulement à remplir  tous les devoirs de ses multiples charges, mais aussi aux tâches secondaires les plus modestes.

Comme les glorieux morts dont il aimait tant exalter le sacrifice, Monsieur Bretonnière est mort lui aussi sur la brèche.

Il faisait autrefois chanter à ses élèves :

Et si certain jour il le faut,

Sachons  mourir sans une plainte.

Cet enseignement, comme toutes les pensées élevées  qu’il a, tant de fois développées ici même, il ne s’est pas contenté de l’exprimer en paroles, il a voulu le prêcher par l’exemple : il a vécu son idéal jusqu’à la mort.

Ce n’est pas à moi de retracer sa carrière. J’ai voulu simplement parler de l’homme, extrêmement sensible , sous des dehors assez froids , qui a mis sa grande intelligence et son extraordinaire puissance de travail au service de tous pendant toute sa vie.

Il était ici le conseiller social, juridique, fiscal, technique ou, plus simplement le confident  et le conseiller à qui nous avons tous, une fois ou l’autre, eu recours.

A une époque où l’on ne se rue vers le mieux-être, son mépris de l’argent, des distractions, du luxe et même du simple confort faisait de lui, sous certains rapports, un homme d’un autre temps.

Cher Monsieur le Maire,

Ces campagnes, dont vous connaissiez les moindres recoins et tous les habitants, que vous tant contribué à élever matériellement et surtout intellectuellement, ce bourg que vous aimiez tant, que vous souhaitiez embellir encore, étaient en fête et l’annonce de votre mort les a jetés dans la consternation et le deuil mais vous continuerez de vivre dans la mémoire et dans le cœur des Concellois.

Votre passage parmi nous  nous a marqués définitivement.

Vos collaborateurs  continueront votre œuvre .Ils savent que la succession d’un homme  de votre  valeur mettra leur infériorité en évidence  mais ils espèrent que la cohésion de l’ensemble suppléera à l’insuffisance de chacun.

Quel que soit le nom de votre successeur  c’est le Conseil Municipal tout entier qui travaillera à la tâche que vous avez, si longtemps assumé seul.

Bien que désemparés par votre disparition, vos collaborateurs s’efforceront de réaliser vos projets, ils suivront votre exemple en travaillant au bien de tous, ils conserveront et ressèmeront, si possible , l’unité et la bonne entente qui vous étaient si chères.

Madame, Mademoiselle,

Votre abnégation et votre dévouement ont permis à Monsieur Bretonnière de se consacrer entièrement au service de la Commune.

Soyez assurées  de la reconnaissance de tous .

Votre douleur est immense et nous comprenons que rien ne peut l’atténuer.

Chevalier de la Légion d'honneur

Chevalier de la Légion d'honneur

Entouré de son Conseil, M.Bretonnière , Maire de Saint Julien de Concelles a été fait chevalier de la Légion d’honneur par son ami, M. Mahot, conseiller général. ( Ouest France 10 Novembre 1957 )

L’extrême modestie de M. Théophile Bretonnière , Maire de St Julien de Concelles, a été mise dimanche 10 novembre à bien rude épreuve. Il lui a fallu en effet « subir » (ce fut à peu près son mot)  une distinction dont il devait attribuer les mérites à l’ensemble de son Conseil : la croix de Chevalier de la Légion d’honneur  décernée au titre de la fonction publique  qui – chacun se plait à le reconnaître – vient récompenser toute une vie de dévouement entièrement consacrée  au bien commun : tant comme instituteur de 1898 à 1936 que comme premier magistrat de la commune depuis 1945 et par surcroît pendant les dures années de la guerre. M.Bretonnière  a toujours donné le meilleur de lui-même  avec un esprit de droiture, un souci de justice et d’équité, une ardeur au travail auxquelles il fallait rendre hommage. Et cet hommage a été rendu en des termes d’ailleurs amicaux et non moins excellents, par M. Etienne Mahot, Conseiller général et maire de la Chapelle Heulin, grand ami du décoré, qui s’était fait une joie de venir épingler sur sa poitrine les insignes de l’ordre auquel il appartient.

Pas de grand cérémonial mais une réunion toute simple, comme l’avait exigé le récipiendaire, mais pour une fois, les épouses des élus municipaux étaient aux côtés de leurs maris dans la salle des délibérations.

D’autre part, on notait seulement la présence de M. le sénateur Aguesse et de M.Douineau , conseiller général. M.le député Raingeard s’était excusé.

S’adressant d’abord aux dames, M.Bretonnière  qui était entouré de Mme et Mlle Bretonnière , de ses adjoints MM Cornet et Vivant  leur déclara : « Vous assistez aujourd’hui au triomphe de vos maris  et à ma confusion personnelle. Ils ont regardé mes vagues mérites à la loupe alors que je n’ai fait que mon devoir. »

« Comme Maire ma tâche est largement facilitée par la sagesse  de mes administrés, et c’est ce que le ministre a voulu sûrement récompenser ». Puis il se plut à dresser le bilan des réalisations communales lesquelles insista-t-il sont l’œuvre du conseil tout entier qui travaille dans une parfaite cohésion. « De tout cœur conclut-il je vous exprime ma plus vive amitié et ma profonde reconnaissance, et j’adresse un salut affectueux à tous nos concitoyens ».

Et tandis que Mme et Mlle Bretonnière recevaient de magnifiques bouquets d’œillets, M. le Maire se voyait offrir par ses collègues du Conseil  municipal un superbe cadeau qui le toucha profondément. : « l’Histoire des Civilisations » en 7 volumes.

Que Monsieur Bretonnière veuille accepter également l’expression de nos très sincères félicitations.

 

 

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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 11:41

David Lodge rapporte dans un récit fourmillant de personnages - Oscar Wilde, Guy de Maupassant , George Bernard Shaw et d'autres, la vie littéraire et théâtrale d'une Angleterre délicieusement victorienne. Mais il rapporte ici les derniers instants d'Alice, la soeur de Henry JAMES qui s'éteint d'une maladie des poumons.   Alice mourut le 5 mars. Avant de sombrer dans le coma, elle dicta à Henry un câble à l'intention de William:" Tendres baisers à, tous. Adieu.Disparaîtrai bientôt. Alice."

Plus tard pour compléter ces mots économes et poignants , Henry employa ses dons d'écrivain à rendre le caractère intense de l'événement :

" Vers la fin, durant une heure environ, le souffle est devenu en permanence une sorte de sifflement étouffé dans le poumon, écrivit-il dans sa lettre à William. Le pouls se mit à palpiter et s'éteignit, il revint un peu, puis en même temps que toute action perceptible du coeur , il se fit totalement indécelable avant que le souffle ne cessât. A trois heures, un changement bienheureux survint: elle parut dormir - respirer- veux-je dire - sans effort, doucement, paisiblement et naturellement , comme une enfant. Cela dura une heure, jusqu'au moment où les respirations , encore distinctes s'interrompirent , reprirent par intermittence et se raréfièrent, pendant sept ou huit minutes à la fin réduites à, une seule par minute selon ma montre."

Henri marqua une pause. D'aucun pourraient taxer d"'insensibilité un relevé aussi minutieux de l'agonie de sa soeur, mais William le scientifique comprendrait et apprécierait son effort de véracité net d'exactitude.Il décida pourtant de mettre dans son récit un peu plus de sentiment humain.

"A cet instant, de façon étrange et touchante , son visage a semblé s'éclairer. Je suis allé à la fenêtre pour laisser entrer un peu plus la lumière de l'après midi (c'était un dimanche radieux, clément, silencieux) et quand je suis retourné à son chevet, elle avait rendu son dernier soupir."

Il relut tout le paragraphe , biffa le cliché du "dernier soupir" et y substitua : "elle avait exhalé le souffle auquel nul autre ne succéderait."

Extrait de l'Auteur ! L'Auteur ! de David LODGE ( Rivages/Roman 2005 )

Alice James (1848-1892), sœur de William, célèbre psychologue, et de Henry, romancier, a été durant toute sa vie entravée dans ses aspirations et ses talents. Son Journal, dont son frère Henry avait détruit une copie, a été conservé à l’insu de sa famille.' https://www.desfemmes.fr/litterature/journal/

 

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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 23:04

 

Le  15 janvier dernier, l'Agglorieuse (le Canard local) prenait de la hauteur et nous gratifiait (si l'on peut dire) d'un Grand Entretien à bâtons rompus avec l'actuelle Adjointe à la Culture de Montpellier qui argumentait sur le bilan de 6 années de mandats qui ont vu défiler pas moins de 4 adjoints avec des succès et les revers que l'on sait . La Presse locale n'a pas manqué soit de louer cette action prodigieuse soit de tacler les ratés des opérations de com tous azimuts. 

Voici la transcription de cet entretien dont chaque mot compte en remerciant Tristan CUCHE pour l'excellence de ses questions et leur pertinence qui n'ont pas déstabilisé l'interviewée sûre de son bon droit et de son action. 

Grand entretien avec Isabelle Marsala, adjointe à la culture à Montpellier
(L'Agglo Rieuse 15 Janvier 2020)
http://www.lagglorieuse.info/article_grand-entretien-avec-isabelle-marsala-adjointe-la-culture-montpellier.html
Habitante de Celleneuve. Née à la Courneuve, d'origine Tunisienne arrive à 18 ans à Montpellier
Tient un magasin de disques de 1977 à 1988 label indépendant de rock: production des groupes shériff , les provisoires,...
TC: J'ai cherché à vous définir : 3 mots  Rebelle, Punk et féministe.
IM :Pas punk dit-elle mais hors courant même des courants de la rébellion. "Ni classique ni punk dans mon approche culturelle"; " curieuse de la culture"!!!
TC: Après vous avez travaillé dans des écoles...
Connue à Montpellier comme artiste peintre mais qui n'a pas fait les Beaux Arts;
IM J'ai fait des cours du soir en week end,le dimanche comme je pouvais,
 Une affiche pour sauver le journal "l'Humanité".
TC: Vous peignez "l'âme des femmes", pas en action ou en représentation mais pour ce qu'elles sont.
IM: "On n'est jamais soi même que quand on est devant son miroir devant sa salle de bains dans la vie, voilà !!!  On est pas en représentation pour les autres"
TC: La politique c'est pas votre monde ? Votre monde c'est la culture vous êtes éclectique,
"La culture c'est comme la table, on mange pas un seul aliment, on s'intéresse à tout." -J'aurais pu le dire  ! (Rires)
La culture c'est une histoire de passion .
TC: Vous faites de la musique: de l'accordéon rock ?
IM: J'essaye qu'il soit plutôt rock que musette, ma foi !
Je ne suis pas dans un groupe , je suis vraiment une apprentie de la musique.
TC: Silence, euh, bon, donc... vous écoutez du rock..Vous êtes plutôt Clash que Pink Floyd ?
IM: - Oui . .
TC: Voilà ... Euh...
TC: Vous aimez le Secret Place et la scène alternative montpelliéraine ?
IM: - Bien sûr, tout à fond.
TC: Euh, voilà donc, votre passion c'est la culture, la culture c'est votre monde aussi un peu la sérigraphie..Vous aimez les fleurs...
 Vous avez une cour qui est une jungle, la lecture, les romans...
TC: Vous avez récemment lu les chaussures italiennes de Tourgneniev ? - Oui 
NDLR (en fait il s'agit d'un roman de Henning Mankell) 
Et Zola qui a écrit une controverse sur Courbet ?
IM: - Oui, qui est intéressante.
TC: Vous aimez la danse, l'Opéra,
IM: Qualités: bosseuse, obstinée,énergique, curieuse.
Défauts:impatience et vous vous agacez.
TC : Qu'est-ce qui vous agace ?
IM: - la médiocrité, la lenteur quand elle n'est pas nécessaire.et la prétention: les gens qui savent tout qui ont tout compris qui ont quelque chose à dire sur tout, dans leurs certitudes. Moi j'ai pas beaucoup de certitudes.
IM: Je me pose beaucoup de questions, beaucoup.
TC: Voilà pour le numéro 869, on a pris un peu de hauteur et la mouette parfois elle prend un peu de hauteur  ! (sic)
IM:  Je connais la personnalité de Joseph Francis, pas personnellement.
TC:  Sommaire du Numéro 869 de l'Agglorieuse de Janvier : La Fondation FACE perd-elle la face ?
Les voeux 2020: moins de petits fours.
Controverse entre "Nous sommes" et "Confluence"qui ne s'entendent pas trop en ce moment.Vous avez des échos là dessus ?
IM: -  Que dire ? Bref !
TC: On revient sur la grande exposition du photographe à ne pas manquer à la Mairie l'expo sur les peuples autochtones: ode à la  nature  Vous avez vu ça ?
IM : Oui j'ai vu passer un Dossier par Christian Puech c'est très intéressant !
TC: Alors Isabelle Marsala est-ce que vous lisez l'AggloRieuse ?
IM - Oui j'aime bien me renseigner régulièrement sur ce qui se dit.
TC; Est-ce qu'il y a assez de Culture dans la Presse ?
IM - Jamais assez.parce qu'il y a plus de pages de sports que de Culture.
TC: Comment trouvez vous cette période pré-électorale ?
IM: Intéressante,en tant qu'élue je bosse.
J'ai lu des choses contre mais pas pour. Pas passionnant.
Bilan : 2 théâtres à Boutonnet et à Figuerolles ( Chapelle Cité St Gély confiée à la Vista programmation belle.)
Nouveau Conservatoire
DEMOS2 suivra DEMOS1  (3 ans)  avec la Philarmonie de Paris : moments de grâce.
MOCO 27 juin 2è expo est un franc succès.
TC: Guy BARRAL depuis 1980 compagnonnage dans le vinyl à l'âge de 18 ans, éditeurs, Au conseil municipal tous les deux, c'est incroyable !
IM: Nous on a des ateliers dans nos garages, je peins le matin. Le soir je suis dans les spectacles.
Je ne peux exposer en qualité d'élue et pas de temps de chercher des expos. Pas d'expo à Montpellier sinon conflit d'intéret. Si j'arrête le Conseil Municipal,je redeviens peintre. 
Le Maire ne voulait pas d'artiste à la Culture !!! Saurel est venu me chercher.
Le temps de l'Administration n'est pas le mien mais après 4 ans à l'Education il fallait diversifier le mandat.
J'ai tout appris à l'Education: le côté concret 9 écoles pour les 9 années à venir. 50% dans les quartiers prioritaires.le 1er Self dans les cantines. 
La Culture avait été bien travaillée par ma prédécessrice Sonia Kerangueven, on est en complète osmose avec Sonia, donc,j'ai pris quelque chose qui était en cours dans la continuité, tardivement c'est pas dans les 2 dernières années qu'on révolutionne tout.

Prendre un grand contact avec les gens de Montpellier, les artistes, de voir comment ils travaillaient, de voir leurs besoins, pour voir comment marcher main dans la main car c'est avec eux qu'on avance, c'est eux les piliers de la culture.
TC: Vous montez combien d'événements culturels par mois à Montpellier ?
IM - Oh c'est énorme, j'ai été très surpris en devenant adjointe à la Culture, car je pensais être quelqu'un de culture, je pensais sortir beaucoup, sincèrement j'arrive pas à suivre ,
Au moins 3 sollicitations par soir tous les soirs.
TC: Est-ce que le fait d'avoir une culture bicéphale Ville/Métropole, vous ne marchez pas sur les plate bandes l'un de l'autre ?
IM - Non parce que ce ne sont pas les mêmes lieux et pas les mêmes façons de travailler; et puis moi je m'entends extrêmement bien avec Bernard Travier. On se consulte, on se parle, on se raconte , ce qu'on vit , les événements, les difficultés qu'on rencontre ou les points positifs et on se soutient,

TC: Est-ce que Philippe Saurel a la cote avec les artistes ?
 - Oh oui, je pense qu'il a relativement la cote avec les artistes, c'est difficile à juger, il doit  y avoir des artistes qu'il aime, d'autres moins, mais dans l'ensemble je suis bien reçue partout.
Les 6 années avec Philippe Saurel n'ont pas été un fleuve tranquille avec la Culture, il y a eu Valérie  Afeitano, Bourgeau, Clément Bursain, Régis Penalda,  les piliers de la Culture sont partis ou en fait ont été remerciés; 
Oui ça a été un petit peu difficile mais bien entendu comme Philippe arrive, il faut que la Haute Administration les Directeurs s'entendent avec cette équipe et tirent dans le même sens. Quand on tire pas dans le même sens, on travaille pas bien. Donc il y a quelques personnes qui ont été bougées dans ce sens dans la mesure où la cohésion ne se faisait pas.
Vous vous êtes arrivée quand tout était sur les rails quand tout le monde était parti.
- Oui. Il y a des gens qui ont eu des soucis au sein de leur administration et pas avec les élus;
Moi je me suis très bien entendu avec Régis Pénalda et les soucis que lui a eu ne sont pas avec les élus.
TC: D'accord.
IM: Ca arrive aussi que dans un travail, on ne s'entende pas bien avec une équipe où les gens tournent ou son chef direct, mais avec les Elus le problème ne s'est pas situé là.
Avec toutes ces personnes que vous avez citées, la réaction reste bonne et conviviale.
D'accord . OK.
TC: Est-ce que vous connaissez la part du Budget Culture à Montpellier ?
IM:  - Euh Non , ah oui alors le Budget , il a augmenté l'année dernière nous étions à 12 M d'Euros cette année nous sommes à 14 Millions d'Euros. C'est une des rares ville qui a eu son budget augmenté.
On avait besoin de réparer la Culture et de mettre la Culture sur ses rails profonds.
TC: C'est quoi les rails profonds ?
IM: C''est la Culture, le sport, l'Urbanisme  c'est les 3 choses qui ont été travaillées, les 3 piliers de la Ville.
La culture avait été laissée pour compte dans les années précédentes...et là il y avait un travail à faire qui n'est pas encore fini mais qui a bien avancé.
TC: Pour le MOCO et la PANCEE vous avez pris des artistes parisiens, est-ce que pour faire une fontaine avec des arrosoirs ca coupe pas d'un certain public ?
IM: - Non je pense pas que ce soit la fontaine qui coupe, La fontaine m'a vraiment plue quand je l'ai vue ,Elle avait été décidée sur plan sur un dossier sur lequel je n'avais pas travaillé... mais elle m'a régalée quand je l'ai vue vraiment.
Y aura des gens qui vont aimer d'autres qui n'aimeront pas. mais ça c'est vrai pour tout ce qui est en Art .IL fallait laisser travailler celui qui avait réalisé les jardins de continuer sur sa fontaine. 
 Le jour où on a inaugurée la fontaine il pleuvait c'était bon signe.
Pour l'EPCC MOCO , il faut dire Etablissement public construit avec l'Ecole des Beaux Arts , la Panacée-Moco et l'Hôtel des Collections MOCO : c'est une hydre à trois têtes.(...) De l'apprentissage jusqu'à l'exposition.
On n'a pas de Fonds à part Soulages, Musée Fabre.
TC: Si le Maire repart en 2020 , ce sera avec vous ?


J'ai du mal à en parler pour l'instant ,tant qu'il n'a pas décidé et annoncé ce qu'il voulait faire je me préoccupe peu de cette question.  En toute sincérité, je me suis mis dans l'idée qu'il fallait que je bosse jusqu'à la fin.
TC: Vous bottez en touche ?
IM - A l'heure d'aujourd'hui je n'en sais rien. Je ferai tout pour qu'il soit Maire. Si ca apporte quelque chose que je sois là ca va apporter quelque chose. bien entendu, c'est très intéressant. Cette Mission dépend de'une Liste Citoyenne ca veut dire un renouvellement aussi et rester sur quelque chose de très positif,
 Je suis une gauche sans parti.Une gauche à l'extrême gauche de la gauche.
Vous étiez sur la liste "Bien fraîche" qui tentait de ravir le trône de Georges Frêche !  3,4% dont 10% en Centre Ville. à partir d'un disquaire et des activistes culturels...


TC: Les motivations de "Nous sommes" semblent être proches de vos penchants d'hier.

IM: J'ai peu lu leur programme.

TC: Comment expliquez vous les départs depuis 6 ans de votre prédécesseur Cédric Saint Jouan à la Culture ? puis Christophe Court , Brigitte ROUSSEL ...
IM: Pas beaucoup...
TC: Une dizaine quand même !
IM: Nous sommes des Citoyens, la liste a été construite par Philippe Saurel autour de citoyens qui avaient des activités, tous ces gens là se mettent ensemble et travaillent et en perdre 5 à 10 en cours de route c'est pas énorme, c'est normal.
Cédric Saint Jouan c'était une erreur de casting, il se plaignait et ne se plaisait pas dans cette histoire et moi personnellement, il ne me plaisait pas à la Culture. Je le dis franchement et il le sait que je le pense.
C'est en début de mandat qu'il faut y aller, prendre les dossiers à bras le corps., faut avancer, on a six ans pour travailler; Il n'a pas pris sa place en tant qu'adjoint à la culture.  Les gens sur le terrain ne l'ont jamais vu. On s'est trompé. J'ai pensé qu'il allait être super.
TC: Et sur les promesses de Démocratie directe ?
IM: Les promesses ont été tenues. J'ai toujours pu parler franchement avec mon équipe et mon Maire ET DIRE CE QUE JE PENSAIS; Je n'ai jamais été mis au pied du mur sur quelque chose avec laquelle je n'étais pas d'accord.
TC: Question chapeau SVP :
IM: Quelles sont les difficultés, les limites, les points d'achoppement entre l'Art et la Politique ?
- Ca mériterait en question de philo du BAC !
Oui il y a des difficultés, des limites et des points d'achoppement ca c'est vrai. En 2 secondes qu'est-ce que je pourrais vous dire…. ?
La Création doit être totalement libre , la Politique compose avec le nombre d'habitants d'une ville; On sait que la Culture et la Création ex la fontaine aux arrosoirs du MOCO va plaire à certains et pas à d'autres. C'est de l'argent public, les gens qui n'aiment pas vont nous  le reprocher mais est-ce qu'on ne doit pas laisser la création aller jusqu'au bout d'elle même et laisser l'artiste que nous avons choisi faire sa propre fontaine ? Les limites et les points d'achopement ils sont là et c'est toujours dans un questionnement  et ce qui est intéressant c'est que l'art ça pose des tas de questions;la politique donne les moyens à la création artistique de s'installer et c'est là dessus qu'on a travaillé sur ce mandat et j'espère que le travail continuera à être fait. Donner les moyens réellement à la Culture d'exprimer toute sa création. C'est tout ce que je nous souhaite.  
  . 
PS: à Signaler le Dossier sur "la Culture à Montpellier : où en est le système Freche ?"
La Lettre du Musicien N° 538 de Février 2020 . La vie musicale l'Orchestre National sauvé (d'après Philippe Saurel)  et le Conservatoire à Rayonnement régional sur les rails. Les points de vue de Michael Delafosse ancien adjoint à la Culture (ère Mandroux) et opposant ainsi que Patrick Vignal Opposant de LREM. Une enquête consensuelle et peu documentée qui manque de perspective . 
 
.

 
 
 
 
 
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6 février 2020 4 06 /02 /février /2020 22:24

Il y a foule ce jeudi soir sur l'esplanade des idoles Manitas de Plata ou Georges Frêche selon les fans du moment. Derrière les limousines noires, on guette celui qui a fait d'une success story sans précédent et reconnu dans les milieux du management, une aventure hors norme et donné à sa ville d'adoption sa reconnaissance. Il y a là les habitués d'un des 7 quartiers de Montpellier voulu par le même Imperator qui hante cette ville qu'il voulait "Surdouée". Quartier sans âme véritable mais que l'on loue pour son art de vivre autour d'un bassin du nom de Jacques Coeur, autre homme d'affaires affairiste de Louis XI. On se congratule, on se tutoie, on s'embrasse même, on se toise, et les jeunes amazones font la haie d'honneur à celles et ceux (comme on dit à la REM) qui ont bien voulu se déplacer. 

L'homme affable mais peu disert parcourt les rangées et salue chacun d'un mot simple ou appuyé accompagné de son regard incisif. Le bref discours liminaire rappelle la profession de foi connue de tous et le slogan le "Cœur et l'action" qui a déjà fait florès. Nul ne l'ignore ici, le propos sera sans fioritures ni élan lyrique inconsidéré, on va au fait sur le bilan de cette ville meurtrie qui n'offre aujourd'hui que ses statistiques peu reluisantes: 21,5% de chômage et au Petit Bard ou à la Paillade plus de 50%,une population pauvre et assistée qui vit de la manne publique et en proie aux incivilités et à l'effritement de son organisation même, rongée par des entrées et sorties de 10000 véhicules chaque jour pour satisfaire une économie du tertiaire et de fonctionnaires. 

L'homme qui parle posément et sans notes, qui est aujourd'hui à la tête d'un groupe de 48000 personnes dans le monde regrette de ne faire travailler que 1800 personnes à Montpellier et rappelle qu'arrivé en 1970 de Syrie, il doit tout à cette ville qui l'a fait et dont il connaît les rouages complexes depuis 50 ans. Appelé par une équipe de rugby en difficulté  il lui  a injecté 24,5M d'euros et soutenu la formation des jeunes espoirs pour lutter contre l'exclusion et le déclassement. Tout le monde ici s'interroge sur son entrée en septembre dans une  campagne difficile où les intérêts politiques et carriéristes sont nombreux pour de vieux routiers du mundillo. Lui annonce qu'il  ne fera qu'un mandat de 6 ans et ne s'octroiera que 5000€ d'indemnité sur les 10 000 que touche l'actuel édile d'une ville de presque 300 000 habitants. (grâce au vote de majoration récent de LREM) 

Très vite chacun des membres de l'équipe de campagne prend la parole et les dossiers sécurité, propreté , accessibilité sont déjà affichés avec force et conviction par Serge Martin un orateur convaincu et persuasif qui martelle qu'il faut des adjoints aux quartiers, plus de proximité, plus de dialogue social depuis le voisinage jusqu'aux Maisons de quartier (qui n'existe pas de Pompignane à Jacques Coeur) 

2 femmes convaincues et dotées d'un fort argumentaire et d'éléments de langage qui impressionnent un vieux routier de la politique comme Philippe Mille qui a été adjoint culture Languedoc Roussillon et conseiller au département 44. La jeune Flora Labourier au parcours atypique :( antisarko, pro Morin et pro Hollande),  s'enflamme sur l'exemple de Lyon et sa "smartcity" qui se finance par les économies d'énergie. Il faut une "Ville intelligente" poursuit-elle en vantant "l'intermodalité en fonction de l'accessibilité" (sic) On note aussi la présence de Michel Guibal de l'équipe de Georges Frêche et une figure plus folklorique pour le dossier Seniors en la personne de Jacques Touchon qui s'épanche dans un fourre tout sur" la fracture numérique entre publics défavorisés et la petite enfance". "Le vieillissement est un handicap multiple et  Montpellier est brutale pour les personnes âgées": cela fait mouche au premier rang où se côtoient nos anciens, un non voyant de l'Université Paul Valéry et un ancien architecte handicapé... Il faut former les ACM, les jardins potagers, ouvrir des Maisons des solidarités…( retour du lyrisme ) 

Vient le moment des questions dans la salle dont l'une d'une retraitée enseignante: "que comptez vous faire pour accueillir les jeunes Migrants ?" réponse sans détours: "a quoi bon ajouter avec les nouveaux entrants qui sont de jeunes chômeurs aux nombreux chômeurs existants et accroître la misère ?" On sent là des accents rocardiens ou chevènementistes pour les initiés même s'il s'empresse d'ajouter que "la diversité est richesse et le repli sur soi une régression". Il conclut: "Nous avons un devoir de sécurité d'abord pour ne pas s'enfoncer dans plus d'incivilités et de pauvreté". Message reçu de la part de celui qui sait où en est son pays qui l'a vu naître et dont il dit : Je suis resté un enfant du désert qui a bravé de nombreuses difficultés". 

On se donne déjà rendez vous pour le 19 février au "Dièze" où l'on pourra compter les troupes et se mesurer aux autres militants. Curieusement, à la sortie du "Marriott", une ombre fait les cent pas et feint de jouer à la baballe avec son chien, on reconnaît l'adjoint de Saurel en la personne de son plus fidèle représentant et défenseur sur les réseaux sociaux... Hasard, il est justement en train de Tweeter, sans doute un rapport précis sur l'audience du concurrent et peut-être sur la présence de traîtres ou de vieilles connaissances ? 

Référence: https://www.mediaterranee.com/0642020-qui-est-mohed-altrad-homme-daffaires-dorigine-syrienne-qui-veut-conquérir-la-mairie-de

Mohed Altrad et le Quartier Port Marianne
Mohed Altrad et le Quartier Port Marianne
Mohed Altrad et le Quartier Port Marianne
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5 février 2020 3 05 /02 /février /2020 16:09

Le Cci (acronyme attrape tout et surtout les subventions) #musique sans Frontières salle Jean Vilar pour les scolaires de #Montpellier @saurel (ex maire) , @isabelmarsala (adjointe provisoire à la Culture des masses) . Un #concert "pédagogique" sur "les traditions musicales et danses de l'Afrique de l'ouest" (sic) @CousquerLuc (ancien IA) @travier_b (remplaçant perpétuel du Maire) .

Après midi avec les collèges, IME, ER2C et LYCÉES embrigadés par le Département @AbdiElkandoussi.

Voilà le ruissellement des fonds publics qui se déversent sur les publics scolaires captifs où la diversité des cultures à marche forcée prolongent le travail de Demos de Lilian Thuram et l'Opéra junior.

Des musiques d'ailleurs tu écouteras, des peuples d'ailleurs tu accueilleras, des voyages aux antipodes tu feras pour oublier le socle commun de la République qui t'entretient. Tel est le message fort de ces adjoints à la Culture qui n'auront eu de cesse de nous porter vers les rivages de la Méditerranée, terres de tous les possibles. Quand ces élus électrons libres, ont carte blanche, on mesure les effets de cette politique dite "culturelle" lors des rassemblements à la Comédie, à Odysseum ou au Polygone ce qui sont les nouvelles vitrines de cette ville tombée dans la fête et la régression permanentes.(merci la Tam) Mais avec les futurs candidats, ce sera bien pire... Alors restons vigilants et alertons parents et intermittents. 

Ndlr: "diversisité" est un néologisme créé par Ivan Rioufol dans le Figaro Vox et l'Incorrect en février 2020. "L'homofestivus" est un terme créé par Philippe Muray pour railler les "Nuits perpétuelles" des bobos sous Lang, Delanoë et Hidalgo. Un modèle pour Delafosse, Mantion, Altrad, et Ressiguier mais le volet culturel tarde à se dévoiler à un mois du scrutin... 

La "diversisité" et le moule de "l'homofestivus"
La "diversisité" et le moule de "l'homofestivus"
La "diversisité" et le moule de "l'homofestivus"
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31 janvier 2020 5 31 /01 /janvier /2020 19:04

A l'heure où les états majors de campagne fourbissent leurs programmes et sonnent l'heure des bilans, il est tentant de dresser une cartographie des enjeux pour une ville et pour une métropole surtout si elle est dans le classement de tête des 10 premières de France.

Un bilan d'abord d'un mandat de six ans peut laisser des traces amères ou non pour une équipe qui a mené la Surdouée, voulue par le grand timonier Georges Frêche avec ses qualités de girondin visionnaire et ses défauts d'Imperator romain. Ses successeurs ont tenté de poursuivre le grand oeuvre en matière de bâtisseurs et de communicants mais confrontés au désengagement de l'Etat et au démantèlement de la Région Languedoc Roussillon dont les porte flambeaux à l'international furent les Maisons du Sud de France à l'étranger et les Festival de Radio France Montpellier.

L'héritière directe a poursuivi sans éclat particulier le grand oeuvre et les deux adjoints à la Culture ou à l'Urbanisme se sont relayés et gargarisés de projets qui hélas ont été malmenés au fur et à mesure des nominations cahotiques ( 7 au total pour la Culture durant ce mandat)

Citons pour mémoire un Festival de Radio France Montpellier à la charge de la Région et de  la Métropole malgré le retrait sensible de Radio France et la gestion dénoncée par la Cour des Comptes et la Région abandonnée à un tandem d'électrons libres ingérables et sans aucun controle artistique. Un Orchestre Opéra National qui a eu a subir de plein fouet la crise Scarpitta et l'opposition de fonctionnaires d'état qui faisaient la loi au point que même les meilleurs chefs européeens ne voulaient reprendre le navire. Aujourd'hui on assiste à 2 orchestres nationaux pour une Région hypertrophiée et bicéphale sauf que l'Opéra de Toulouse est géré avec les sponsors et mécènes alors que celui de Montpellier continue une politique de clans et de copinages dont la programmation se fait ressentir chaque jour. L'argent public est dépensé dans des projets DEMOS  pour quartiers populaires, Opéra Junior laboratoire à petit budget pour le recrutement de solistes, enfin des opérations coups de poing en région avec une politique résolument tournée vers les scolaires et les étudiants. La clientèle seniors et Association des Amis de l'Opéra ayant fui des mises en scènes contestables ont soldé leurs abonnements et se tournent vers Nimes, Avignon, Marseille ou Toulouse voire Barcelone. 

Quand les adjoints claquent la porte selon les humeurs de l'édile, on assiste à un repli des opérateurs culturels à qui on laisse totale liberté. Une adjointe placardisée depuis au Belem aux cantines scolaires, annonçait la règle municipale: " Nous ne donnons pas l'impulsion, on vient nous voir et nous appuyons les projets initiés, c'est cela notre rôle." On connaît la suite , le démantèlement de l'Agora des Savoirs, les soubresauts de la Comédie du Livre livrée aux copains, le Festival Cinémed qui a perdu toute originalité et épuisé ses festivaliers: La Méditerranée comme crédo , l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, l'Italie enfin au retour du Maire de Palerme avec son homologue.

Oui, la politique est annoncée fièrement lors d'un événement symbolique qu'est l'Accueil des nouveaux arrivants au Corum en grande pompe en septembre chaque année ; les powerpoint défilent à vous donner les tournis , le champagne coule à flot et puis les nouveaux venus de toute l'Europe avec leur vécu, leurs expériences, leur maîtrise des projets , leurs compétences sont jetés en pâture vers les centaines d'Associations lors de la Journée des Assos qui suit. Les Seniors plus chanceux  bénéficieront des cérémonies des voeux et de la traditionnelle galette du CCAS

Et puis, et puis, rien, tout se dissout dans la Communication municipale appuyée par des Bulletins, et relayée par la presse aux ordres: la Gazette et Midi Libre.

Tout ce réseau culturel unique qui a fait la force de cette ville surdouée en effet a vu se succéder au théâtre national des Treize Vents 2 équipes politisées  et des gouvernances aux antipodes qui ont perturbé les spectateurs .Le Domaine d'Ô lui aussi est très inféodé à la volonté du Prince et balance entre le Jazz, le Théâtre, la musique et le "tout se vaut" cher à Philippe Murray. Il faut dire que la DRAC et le réseau actif des Médiathèques sont dans les mêmes mains.

Quand il s'est agit de donner un sens au Musée de la France en Algérie voulu par Frêche au Parc E. Roblès, le Maire d'alors a vu le risque pour son électorat de bas et a voulu un énième Musée Soulages ! Las après Rodez et la collection du Musée Fabre, il a fallu se rabattre sur le mal nommé MOCO dont on a pu juger des 2 expositions orchestrées par le recalé de l'Ecole des Beaux Arts de Paris. Chacun rit sous cape à Paris et attend le prochain événement de portée internationale.

Fort heureusement la Ville possède un tissu riche de galeries d'arts privées comme la Serre ou le Réservoir et des clubs de mécènes parfois éphémères qui n'attendent pas la manne de la plus grande Mairie de France dont la silhouette de kaaba vantée par son créateur Jean Nouvel ,impressionne encore quelques touristes.

Quand j'ai proposé à Mickael Delafosse , alors adjoint à la Culture avant qu'il ne cède sa place à Saurel, je luis ai suggéré de voir grand, pour ressouder cette communauté éclatée et finalement isolée culturellement dans ses Maisons de Quartiers fers de lance de la politique municipale. Nantes a sa "Folle Journée" et ses Machines de l'Ile qui ont parcouru le monde et regroupent chaque année tous les habitants de la ville . Un peu comme les Illuminations de Lyon reprises à Montpellier, ce sont ces manifestations tout comme la série "Un si grand soleil" sur France2 qui donnent une marque et imposent une image plus que des slogans vides. 

Le concept de Festival de Radio France voulu par Frêche et Koering a su à un moment catalyser les énergies et attirer les musiciens et créateurs pour des concerts en plein air Place de l'Europe. Mais au lieu d'offrir la IXè de Beethoven pour cette année 2020 sur la place de l'Europe , on nous rebat les oreilles avec "Beethoven et la Mediterranée" sans que les têtes d'affiche ne suivent et ce,  par frilosité et copinage habituel.

Un vrai travail de mise à plat s'impose donc avec les acteurs du réseau culturel pour envisager l'impossible : faire revenir vers les lieux de culture les montpélliérains , la nouvelle équipe municipale donnant l'impulsion là où elle le juge bon, mais selon des critères à définir . Les 7 adjoints ont pu faire le bilan de leur action écourtée et ont tiré les conclusions de leur action: non reconnaissance par le milieu, audaces non perçues comme telles, dysfonctionnements internes, blocages institutionnels .

Comment a-t-on pu abandonner se secteur culturel , essentiel à la vie d'une métropole à un compagnon de route amateur de flûte traversière ou épouse d'un galeriste local.Le management culturel a aujourdhui ses professionnels tout comme les directeurs artistiques et on peut mesurer de l'ampleur des effets produits sur la production du Châtelet à Paris, de l'Opéra Bastille ou la Philarmonie de Paris à l'aune de ceux qui y ont été nommés.

Une équipe gagnante dans ce domaine est jugée sur des résultats concrets et pas seulement sur la manne  des subventions qui le consacrent ou le nombre des festivaliers massés sur l'esplanade de la Mairie.

Il y a beaucoup a retenir des auteurs et acteurs qui ont écrit sur les politiques culturelles dont on sait qu'elles sont éminemment politiques comme la programmation d'Avignon  ou  d'Aix en Provence. Les Ministres de la Culture eux, passent et laissent ou non leur marque sur une époque. Nul doute que les "Nuits" chères à Christophe Girard dans l'équipe Hidalgo auront marqué Paris mais aussi auront été des caricatures de happening pour des apprentis de la Com à la grande satisfaction de l'homofestivus.

Les réseaux sociaux dans le domaine de la Culture sont essentiels et parfaitement structurés, ils relaient des actions et des événements même confidentiels: quelle place auront la Mairie de demain et la Presse locale et régionale dans cet interface très réactive.Des plateformes culturelles existent en Occitanie et servent à diffuser les initiatives originales qui méritent d'être généralisées.

Montpellier "la surdouée" mériterait de s'inspirer des autres et de sortir de sa béatitude, de son inertie  caractérisée par la rubrique hebdomadaire de ces six derniers mois: "Je représente Ph Saurel, TU représentes Ph.Saurel, Nous représentons Ph Saurel....photos et tweets à l'appui.

"On vit avec un coeur trop plein dans un monde trop vide"    Chateaubriand

Références :

Pratiques culturelles des Français (Ministère de la Culture http://www.pratiquesculturelles.culture.gouv.fr/

https://labo.societenumerique.gouv.fr/2017/07/17/reedition-en-2017-de-lenquete-pratiques-culturelles-des-francais-par-le-ministere-de-la-culture/

https://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Grand-Est/Democratisation-et-industries-culturelles/Action-culturelle-et-territoriale/Culture-et-Politique-de-la-ville

https://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Occitanie

l'Histoire des politiques culturelles des villes :

https://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1997_num_53_1_3603

Qu'est-ce qu'une politique culturelle territoriale ? 

http://www.culture-territoires.org/contextualisation/politique-culturelle/definition

Politique culturelle locale: pertinence et réalité sur la transversalité.

http://www.observatoire-culture.net/fichiers/files/rapport_sur_la_transversalite_des_politiques_culturelles_par_4_etudiants_de_l_inet_telecharger.pdf

Etudes de cas : ARRAS

https://www.arras.fr/fr/mes-loisirs/culture/projet-culturel-2016-2020

La Communication culturelle de l'actuelle Mairie de Montpellier

https://www.montpellier.fr/3759-culture.htm

Bilan culturel de la Métropole Montpellier Mediterranée 2020

https://www.montpellier3m.fr/vivre/culture

Formation Master2 en Direction de Projets culturels  à Montpellier3

https://www.univ-montp3.fr/fr/formations/offre-de-formation/master-lmd-XB/arts-lettres-langues-ALL/master-2-direction-de-projets-ou-etablissements-culturels-program-master-2-direction-de-projets-ou-etablissements-culturels-parcours-direction-artistique-de-projets-culturels-europeens.html

 

 

 

 

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30 janvier 2020 4 30 /01 /janvier /2020 22:45

Compte rendu du Congrès des professeurs de Français de l'APFG à Santiago de Compostelle par les professeurs Jean Louis DUFAY (Université de Louvain) et Patrick Chevrel (Université de Nantes) https://chevrel.pagesperso-orange.fr/santiago/santiago1.html

D'autres communications ont été données sur le sujet à l'Université de Lexington lors de la Kentucky Foreign Language Conference et à l'Université de Windhoeck. 

De nombreux étudiants de l'université du Maine ont rédigé des mémoires de Master Pro à l'université du Mans ou des Thèses de doctorat sous la direction de Michel Candelier, Olga Galatanu, Patrick Chevrel et Christine Cuet 

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28 janvier 2020 2 28 /01 /janvier /2020 23:05
Les violences sont elles un retour de la lutte des classes ?
Les violences sont elles un retour de la lutte des classes ?

Quand l'université populaire de Caen  voyage et fait son tour de France pas de chahut des gilets jaunes ni des hordes syndicales mais un parterre de perruques blanches et de jeunes étudiants marxistes déboussolés. La librairie Sauramps a l'habitude des débats à la Comédie, à Rabelais ou au musée Fabre. Ce soir c'est une star qui officie à bâtons rompus et sans son partenaire médiatique de Cnews même si la veine se poursuit avec la même rigueur et les mêmes postures. 

Je soumets ici mes prises de notes à la volée et donc avec les inexactitudes ou aprioris du genre.Que j'en sois ici excusé sinon absout mais un lien vers l'#UPE est toujours accessible avec vidéo correspondante. 

1 - Violences signes d'un retour de la lutte des classes ? Non selon Marx. La défense d'une valeur précieuse et rare est le début d'un capitalisme: ex. un beau coquillage. Carlos Goshn est un prolétaire, le petit boulanger autoentrepreneur est un bourgeois ! Histoire du Capitalisme depuis les tribus. On assiste juste à une visibilité de la lutte des classes. Penser au-delà de Marx et de l'invisibilité des prolétaires ,( j'évoque la chanson sur  le progrès de Boris Vian et ma vieille GS dans les années 60.
25% des Français votent PCF pour Maurice Thorez sous De Gaulle. Alternative au communisme et rupture avec le capitalisme en 1974 selon le Congrès du PS et Mitterrand. Effondrement du communisme en 79.
Mitterrand, 11 mois à gauche puis lutte Fabius, Rocard en 1983: Le slogan c'est Vive la Crise de BHL,  la gauche c'est bien mais avec le capital. Le journal Libération fait l'éloge de l'Europe de Maastricht sinon vous êtes facho et de gauche !
Mais rien n'a marché car tous sont les mêmes effondrés qui pratiquent la même politique maastrichienne. Le Capitalisme a dit on y va en route pour la paupérisation et la victoire des riches !
Le prolétariat et la paupérisation va générer racisme, xénophobie, peurs, violences...
Le "Psychorigide" énerve les gens et les jette dans la rue. Maastricht veut un gouvernement planétaire qui va dissoudre les migrants qui ne réclament rien dans ce supermarché. le crédo de Bruxelles sur nos Retraites , nos week-end, malls ouverts 24h/24, consommer, vendre des gamètes, du transhumanisme grâce aux Gafa. Tout est achetable sauf la vie mais les transhumanistes eux vont supprimer la mort. Qui veut un oeil, un poumon, un ADN ! On aura donc des Scribes et la masse vivante posthumaine. Donner à une souris le souvenir de quelque chose qu'elle n'a pas vécu. Le mécanisme du capitalisme ne peut pas être enrayé. Parti pris de Soulage non chronologique. Quand on dispose les outils de la propagande on va vers l'apocalypse.
Gilets jaunes = lumpenproletariat. Ceux des rond point demandent de la dignité pendant 32 semaines. Le dispositif syndical prend la relève et les accuse de fachisme et de populisme. Gilets jaunes des rond points  s'opposent de se fracassent aux pavés Parisiens et à Martinez, Mélenchon, et à l'Etat. Guerrilla de Clauzwitz "la petite guerre". La jacquerie se fait manger par la politique qui elle sauve sa place.

Irruption des femmes proletarisées infirmières, urgentistes, pompiers, instit, avocates,postiers, notaires devenus percepteurs, uberisation du travail, il y a donc ceux qui ont le pouvoir et ceux qui ne l'ont pas..
Qui est l'artisan de leur malheur ? La nébuleuse maastrichienne, l'euro. Le Médecin de la civilisation écoute les symptômes : ce qui ne va pas bien chez les malades... Demande prise en considération des ruralités... Réponse violence et omerta. Les mêmes  qui enregistrent les symptômes ne peuvent émettre à la fois le diagnostic.
Certains ornais raisonnent encore en francs !
Il faut être progressiste, défense d'être archaïque.
1984 la novlang d'Orwell on ne dit pas la vérité, pas de frexit, Refaire un vote sur le Brexit, Boris Johnson à osé et s'est imposé en citant l'Homère et les poètes grecs…  Asselindau et Nathalie Arthaud seuls ont droit aux gros mots, mais pas les souverainistes maîtres chez eux..
l'Opération Overlord : objectif vassaliser la France! Face aux V2 allemands. On bat une future Monnaie à Charlottesville on forme des préfets vichistes  au sein de l'Afgot. De Gaulle arrête tout à Berchtesgaden mais laisse se répandre l'"americanway of life" les Marshall Mac Cormick ont tué la ruralité.
Ce projet est étouffé car on est incapable de traiter la vassalisation sur la grande durée.
Période 1945 1995: 50 ans d'embellie ou la méritocratie permet de crever le plafond de verre.
Ascenseur social républicain à fonctionné pour Onfray. Aujourd'hui la culture est dans la famille, réplique sociale: fils de Glucksman, tous les "fils et filles de" en sont le plus parfait exemple..
Le prêtre, L'instit, le vétérinaire, le médecin, le maire étaient respectés. Aujourd'hui le jeune veut être footballeur, acteur de la tv réalité. Plus personne ne veut faire une œuvre ni passer chez Busnel. Le jeune veut s'exposer, exposer sa vie, avoir une visibilité médiatique. Les modèles sociaux sont Neimar et Zidane

2- Questions de militants socialistes, transhumanistes..Colapsologues…? (rires dans la salle) 
Tout est fragile et incertain: coronavirus. Homeostasis. Le permafrost qui fond a libéré des virus hyperactifs source de pandémies...
Inversion des pôles et champs magnétiques : téléphones, réseaux internet, 5G...connexions inconnues.
En économie aussi car dans Fiduciaire =foi : tu y crois mais si tu n'as plus la foi, plus de confiance dans la monnaie, l'assignat. Souvenir de la Débâcle monétaire sous Sarkozy.
Les cyberattacks de Millénium. Piratages de codes par les hackers. Au nom de l'anarchie gauchiste, les ultras Vegans activistes des élevages et labos, les islamistes, les millénaristes. Foin de la morale et de la déontologie. Le danger peut venir de partout. Le Pakistan et doté de la bombe atomique.
Question : Votre Pessimisme et votre hyperréalisme M. Onfray m'agace... Retour à Spinoza. Apprenez moi à philosopher, à vivre et à aimer les myosotis du printemps.
Le tragique c'est celui qui voit la réalité telle qu'elle est.
Constat :On entend le discours suivant : Effondrement des Civilisations aujourd'hui disparues mais pas la nôtre judeochretienne qui est éternelle. Moi Onfray, je fabrique une négativité sur le modèle de la chute de l'empire Romain.
Que deviennent les génies potentiels : poètes, écrivains, peintres, musiciens aujourd'hui..? Restaurer la culture avec Riester !
Notre civilisation est mortelle et on ne peut pas "être et avoir été" .
A quoi assiste-t-on ? Au retour à Goupil, CohnBendit, Serge July….incarnations d'un passé révolu.
La seule liberté c'est que nous avons pas le choix mais c'est la voie des béatitudes. Je consens ce qui advient.
Le tragique est moins grave que pessimisme.
Q: Comment redéfinir la beauté aujourd'hui qui ne soit pas celle de Ronsard au XVIe
La "moraline" qui infecte les gens qui disent: "c'est bien, c'est pas bien".
Nietzche parle lui  de "généalogie". La grande santé, l'immortalité n'est plus là. Valéry prédisait que "toutes les civilisations sont mortelles"
Les flux d'une civilisation à une autre: une certaine jeunesse est en train de fabriquer quelque chose avec des tablettes. "L'homme est un animal frappeur" Schopenhauer.
Mais que penser du patron de Google qui interdit google à ses propres enfants…? 
Deréalisation du monde au regard du virtuel et de l'effacement du réel.
"Nous sommes plus possédés par l'amour que nous ne le possédons". SHOPENHAUER.
Nier le nihilisme n'est pas une utopie: constat sur le monde des images limité à 6 secondes chez les enfants alors qu'il faut 4 pages pour une phrase de Proust ! Mouchards dans Kobo sur la lecture de Zemmour , en moyenne le lecteur lit 100 pages maxi ! "De l' homme neuronal" de JP Changeux à J-M. Blanquer toute la capacité du cerveau se programme avant 6 ans ! 
Aujourd'hui on compose "à la manière de" Beethoven, Mozart, Bach..avec logiciel de composition...

3- Saint Simon croit au pouvoir des choses et des élites en faisant l'économie des peuples, c'est exactement la théorie saint simonienne reprise par Luc Ferry et BHL qui pronent le peuple errant...
Le monde est trop compliqué pour le peuple ! Le Danemark vote contre l'Europe et se fait vilipender par Mélenchon. Référendum en  2005 on remet ça en 2008: coup d'état anticonstitutionnel. Le contrat social n'existe plus." Le fondement de la République c'est le peuple" avait dit De Gaulle. La démocratie c'est d'obéir au peuple, et pas de s'en servir.
Macron:" j'ai perdu de si peu que j'ai gagné ". Démocratie avilie par VGE, Chirac, Mitterrand, Sarkozy. Macron...
Le jour où le peuple désavoue son chef, il doit partir, sous la monarchie, on lui coupait la tête.
Macron est un des ministres de l'état maastrichien et décore ses amis capitalistes aux ordres.

4- Comment Réenchanter la vie : Jean Luc Barré (éditions Lafont) Institut catholique de Paris. Jeunes optimistes, débat sur les grands philosophes. :liste de 10 livres depuis les présocratiques, boussoles, cartographie du monde...
Aujourd'hui qui les aide à affronter l'avenir , le monde de demain ? Journaux, médias, écoles, université, Science Po Lille ?
Livre à paraître sous forme de lettres. "L'art d'être Francais".transmettre des trucs, rester debout face à la chute. Tu pourras te tracer ta route, "la Carte du tendre" du jeune du XXIe siècle...
"La post vérité" veut dire que la vérité n'existe plus...
Poésie contemporaine contaminée par Mallarmé. Lis René Char, ou des Haiku, la poésie coréenne pour lire la nature.
La résistance se fait par des individus: ceux qui montrent le chemin ! "Je cherche mon chemin" Anne Sylvestre.

5 - Un journaliste anglosaxon distingue les "gens d'ici et gens d'ailleurs", (enracinés plutôt souverainistes) opposition très utile sur ruralité, province, villes...
Toquevillle dit que la centralisation n'a rien changé depuis Philippe lebel. Vie politique est urbaine et est menée depuis Paris qui ne  représente qu'un 1 département sur 100.
Monde cosmopolite de 40 personnes jacobines  habituées au  planétaire, capables de jongler entre littérature, langue, poésie, depuis leur VIe arrondissement face à un peuple girondin de provinciaux marginaux, exclus du pouvoir de Juppé et Raffarin macronistes caricaturaux .
Le génie des gilets sont des enracinés c'est pas seulement le parking d'intermarché et son barbecue saucisse du samedi. Qu'a fait Robespierre et les jacobins de ceux qui demandaient du pain du savon et des chandelles...il les a guillotinés. La vente des biens nationaux a enrichi les bourgeois de l'empire. Le petit peuple lui fait les frais de ses révolutions à chaque fois confisquées, malgré Francis Lalanne . Mai 68 dans l'Orne n'a rien apporté que des démocratures et de l'ilibéralisme. Lire "la Misère du monde" de Bourdieu remplace un tour de France démagogique de Macron.

6 - Kantorovitch parle des "2 corps du Roi" . Le corps sacré et le corps social. On ne montre pas son corps privé dans des partouzes black , on incarne l'Etat... Sarko en baskets et en short à l'Elysée en a amoindri l'image . Mitterrand lui a su incarner le corps sacré.

7- les Écolos 20% de l'électorat. Cultivés, intellos, urbains, vegans...
Domestication des animaux, nature et paysages façonnés par l'homme. L'intelligence empirique des hommes sur la culture et la nature. "La nature se venge" disait Michel Serres.
Loin des calculs électoralistes des EELV de Grenoble, Nantes, Montpellier. La mémoire des arbres aux champignons, aureostasie, équilibre d'un tout. Exemple "Lapin de la garenne"dans l'Orne : les saumons doivent pouvoir remonter une rivière mais avec la  suppression des vannes, les écologistes ont tué la rivière.
Gretha Thunberg : "écoutez moi je suis la science" : d'accord alors Faisons de la géologie, géomorphologie, astrophysique, climatologie... Et débattons sans stigmatiser, incriminer.Pas de nouvelle religion du péché et du rachat. "C'est ma faute c'est ma très grande faute" .
Credo des écolos : voiture électrique polue plus que le diesel. Matériaux non récupérables. 200 tonnes de béton pour une éolienne !!! Oiseaux décapités , ondes nocives pour les vaches.
Je suis un adepte de la décroissance : l' écologie est dans ce pari de ne pas changer mon téléphone, mon ordinateur, ma bagnole... "Toujours plus" de Closets.
Les plus grands pollueurs sont la Chine Inde et Usa, mais en France on ne cesse de demander pardon et on culpabilise. C'est l'Hystérie et la repentance.
Les figures médiatiques de l'écologie sont des arnaques. "Greta récite La Table de Mendeleiev en 3 mn", "elle voit le gaz carbonique à l'œil nu". Libération et Geoffrin  vole à son secours et  titre" c'est une métaphore", non c'est une "bête à phore" , Ste Thérèse....on a déjà donné...
Ou est passé l'esprit voltairien ? : banco parlons science ! "Pardon pour tout ce que nous avons fait c'est croire qu'on est encore possesseur et maître de la nature".

8 - Q:1: Démographie galopante et paupérisation ?
Qé: Effondrement ou transition de civilisation ? Effets de langage.
Vous faites dit la retraitée aigrie de la "Manipulation par diarrhée verbale contre 10 personnes qui ne sont pas là et vous les critiquez comme têtes de turc pour que tout le monde puisse en rire" .

Réponse cinglante : Mon maître Jerphagnon disait "ne pas emmerder les gens"
Je sais faire la difference entre humour et dérision....
Statistiques ethniques interdites en France: taux de fécondité, asiatiques et musulmans ça n'existe pas....!
Sociologie sur les prénoms musulmans (enquête ifop)

 

Les violences sont elles un retour de la lutte des classes ?
Onfray

Onfray

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24 janvier 2020 5 24 /01 /janvier /2020 21:57

Ce soir de janvier 2020, grand barnum dans le hall du Musée Fabre de Montpellier pour écouter sur le podium les conservateurs, corps constitués et les élus ou ce qu'il en reste (derrière Bernard Travier qui semble résumer les échanges entre l'Espagne et la France à la Retirada… quel raccourci étonnant que Mme la Consul aura noté. ) on aperçoit aussi Dame Isabelle Marsala venue après son marché et Sieur Barral. Toute la bourgeoisie montpelliéraine se presse pour se regarder dans ces portraits de cour où se mêlent harmonieusement souverains, aristocrates et courtisans du XVIIe et autres bourgeois du XVIIIè c'est à dire tout ce que veut nier la macronie et dans une certaine mesure la socialie mêlées pour cette dernières agapes de la saurélie, le Baron n'ayant pu s'extraire de sa chaise roulante pour louer le héros de cette soirée, un vrai citoyen d'ici, (car né à Montpellier et décédé à Madrid ) tout comme Hyacinthe Rigaud né " Jacinto  Honorat Mathias Rigau-Ros y Serra" à  Perpignan en 1659 et décédé à Paris en 1743.

Tout invité se doit d'avoir le sésame à savoir l'enveloppe gagnante, sinon un vigile physionomiste et peu affable vous rejettera sans ménagement sur l'Esplanade. L'habitué des cocktails et autres farces mondaines en a vu d'autres et me voilà au sein du sein et contraint d'attendre par flot de 60 sous le regard du jeune Louis XV pour pouvoir accéder au labyrinthe muséal et aux salles bien agencées. Les agents municipaux du Musée s'acquittent de cette tache de filtrage et de guidage sans recevoir trop de réactions de nervosité .Il faudra quand même compter une heure d'attente. 

Le tandem Michel Hilaire Pierre Stepanoff a bien fait les choses et le circuit est cohérent et bien organisé depuis les portraits de Hyacinthe Rigaud et de son co-disciple Jean Ranc tous deux d'Occitanie (pardon Dame Delga de Toulouse  ne fut pas conviée).Dans la dernière salle consacrée aux Bourbon Orléans et Bragance, on retrouve la Consul d'Espagne Soledad Fuentes GOMEZ en grande conversation avec M. Culture représentant le Maire excusé pour cause de rotule majeure. Tout cela méritait les conférences précédentes de mercredi à l'auditorium pour recadrer le contexte historique. Les Amis du Musée Fabre et les Amis de Montpellier Patrimoine y étaient conviés. 

Toute cette docte assemblée qui se reconnaît et se salue est venue aussi jauger de la popularité des élus en place et vérifier si les écologistes, les identitaires, les Républicains, les Insoumis sont mobilisés par cette ode aux royautés européennes. Point de gilet jaune, point de syndicalistes et comme d'habitude aucun représentant des banlieues sensibles ni communautés de la diversité pourtant tant courtisées par la Mairie actuelle et par certains candidats en mal de notoriété. Il faut dire qu'entre les portraits de cour de Jean Ranc et les facéties des non conformistes russes du MOCO, l'écart est tel que rien n'est fait pour rassembler ces masses laborieuses et dangereuses que tout oppose avec cette assemblée de dignitaires hautains et foncièrement conservateurs. Il suffisait d'écouter dans le discours préliminaire de Bernard  Travier les noms des aristocrates toujours aux commandes des rouages de l'Etat ou des Collectivités. 

Un maigre buffet de chips , d'olives moribondes et de petits fours desséchés montre toute la rigueur budgétaire d'une fin de mandat qui a tout dépensé pour les agapes des Vœux de nouvel an pour les Seniors du CCAS. On est vite invité à regagner la sortie et l'on gardera en souvenir les visages poupins des jeunes rois et la fraicheur des jeunes aristocrates au jardin comme un souvenir évanescent et dérisoire face aux turbulences de notre époque. Déjà 19h30 et sur CNEWS ,Zemmour et Onfray parlent justement de l'unité disparue d'un monde qui n'est plus. 

http://museefabre.montpellier3m.fr

Portrait de la Cour de Philipe V d'Espagne. 

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21 décembre 2019 6 21 /12 /décembre /2019 21:10

Autrefois, on préférait les petites Anglaises.

Mon neveu préfère l’anglais
Quand je lui demande pourquoi il emploie continuellement des mots anglais, même ceux qui ont un équivalent français, mon neveu me répond que « l’anglais, c’est plus style » (prononcé à l’anglaise). S’il vient, par exemple, d’acheter une paire de chaussures, il trouve plus style de dire : « T’as vu mes nouvelles shoes ? » Et, lorsqu’un résultat lui donne satisfaction, il s’écrie : « Yes ! », les poings serrés, plutôt que : « Oui », ou : « Je suis content ! »
J’y repensais l’autre jour en voiture, où passait un programme de Fun Radio. Sur un ton enjoué, l’animateur enjoignait ses auditeurs adolescents de raconter leur life – concept visiblement plus style que celui de « vie ». Après chaque chanson, une publicité les invitait à découvrir un nouveau dance floor. Tous employaient l’anglais comme une langue sacrée dont, bizarrement, les Anglo-Américains ne peuvent comprendre le sens caché, puisque, pour eux, life ne signifie que « vie » et dance floor « piste de danse ».signifie que « vie » et dance floor « piste de danse ». Ainsi apparaissait une distinction entre ceux qui parlent anglais pour se faire comprendre et ceux qui l’utilisent pour signifier autre chose. À l’époque où je voyageais souvent aux États-Unis, un détail du même ordre m’avait frappé : à l’évidence, le port de la casquette de base-ball à l’envers ne revêtait pas le même sens pour un Américain (à ses yeux il s’agissait simplement d’une casquette portée de façon décontractée) et pour un Européen (pour qui c’était un moyen d’avoir l’air américain).
Mon neveu ne déteste pas l’idée de la France. Il serait même plutôt conservateur, contrairement à nous autres qui préparions la Révolution. Il croit à la supériorité de son pays en certains domaines comme la cuisine et la littérature, bien qu’il mange des Mcdo et ne lise jamais un livre. Il adore les vieilles comédies bien de chez nous comme La Grande Vadrouille ou Les Tontons flingueurs, et il revendique ces goûts sans aucune honte…, ce qui ne l’empêche pas de parler un français plein de mots anglais, de parler de running quand il fait de la course à pied, ni de connaître les moindres célébrités hollywoodiennes dont les noms – pour moi mystérieux – tournent en boucle dans les magazines et sur les réseaux sociaux.
Plus précisément, comme j’ai fini par le comprendre, le mot style, dans la bouche de mon neveu, signifie « branché », « dans le coup », « d’aujourd’hui ». L’anglais n’est pas seulement une langue, mais un marqueur d’avenir, de mouvement, de progrès qui ajoute à n’importe quel concept un caractère de modernité. « T’as vu mes nouvelles shoes ? » pourrait ainsi se traduire par « T’as vu mes chaussures branchées ? », tandis qu’une life est plus fraîche et plus aventureuse qu’une vie banale. Qu’il d’ordinateurs, de tendances vestimentaires, de musique, de cinéma, de recherche scientifique, le monde qui vient se fabrique et se communique in english.
La langue française, inversement, renvoie au monde passé pour lequel mon neveu et ses copains entretiennent un attachement folklorique réduit à quelques clichés, traditions et championnats de foot (dont ils désignent cependant les entraîneurs comme des coachs). Jonglant entre la langue du passé et celle du futur, ils se fondent dans leur époque et semblent mieux préservés que les vieux râleurs d’une certaine « dépression française ». Car cette dépression est liée à l’illusion de pouvoir défendre encore une singularité devenu archaïque. Loin d’une telle attitude, mon neveu sait qu’il ne faut rien conserver artificiellement, mais tout accepter sans états d’âme ; à commencer par cette nouvelle langue, moitié mondiale, moitié locale, qui rappelle le sabir des peuples colonisés mêlant leur vocabulaire d’origine et celui de leurs maîtres. Sa jeunesse (épargnée de toute nostalgie pour un monde qu’il n’a pas connu) et son éducation (portée par le culte du changement et une totale ignorance de l’histoire) lui permettent d’aimer spontanément ce qui vient.

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