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  • : Seniors Dehors !
  • : " Le bonheur se trouve là où nous le plaçons: mais nous ne le plaçons jamais là où nous nous trouvons. La véritable crise de notre temps n'est sans doute pas l'absence de ce bonheur qui est insaisissable mais la tentation de renoncer à le poursuivre ; abandonner cette quête, c'est déserter la vie." Maria Carnero de Cunhal
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16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 14:43

La démagogie à l'état pur suivez plutôt après l'échec des ZEP les nouvelles CEP de Descoings. C'est l'été et tout le monde s'en fout. effet d'annonce sans doute ....
LEXPRESS.fr
Le directeur de l'Institut des études politiques, Richard Descoings, compte imposer, entre la première et la deuxième année, un stage d'immersion en banlieue pour que ses étudiants issus des "milieux protégés" fassent 'expérience de "la vraie vie" 
Banlieue: les cités retrouvent du crédit Richard Descoings, le directeur de Sciences Po, poursuit l'ouverture vers la banlieue. Après avoir fait venir les élèves des cités à l'Institut d'études politiques grâce aux Conventions éducation prioritaires, lancées en 2001, il souhaite désormais que les étudiants de son établissement fassent l'expérience de "la vraie vie" au pied des HLM. 
Richard Descoings affirme en effet, dans un entretien accordé au Bondy Blog: "J'aimerais que nos élèves qui ont eu la chance de vivre dans des milieux protégés – je ne parle pas des malheurs personnels mais matériels, aillent voir ce que c'est qu'être, par exemple, caissier ou caissière dans un hypermarché, à une heure et demie de transport de son domicile." "Il s'agira pour eux, au moins une fois dans leur vie, poursuit-il, de se trouver pendant un mois en immersion avec le public, sous le stress d'une obligation de production continue, avec la fatigue du temps de transport le matin et le soir. Cela se fera entre la première et la deuxième année de Sciences-Po". Descoings.jpg

En décembre dernier, Richard Descoings avait par ailleurs envisagé l'ouverture en banlieue d'un "deuxième Institut d'études politiques", avec un concours commun mais des formations différentes.

Pour son implantation, le directeur de la prestigieuse école de la rue Saint-Guillaume. 

Après de tranfert du Ministère des Affaires Etrangères du Quai d'Orsay et de la rue La Pérouse (16è) vers Saint Denis, on nage en plein délire démocratique ou populiste.

A lire évidemment sur le sujet des réseaux du Sieur Descoings le dossier de Marinanne:

http://www.marianne2.fr/Ce-qui-ne-se-dit-jamais-sur-Sciences-Po-et-les-medias_a183449.html

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13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 11:25
Bilan sur l'Education par Jacques Marseille dans le Point ( Juillet 2007)
http://www.vousnousils.fr/blog/index.php?2007/06/11/61-education-un-desastre-national
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13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 09:15
http://parcours-diversifies.scola.ac-paris.fr/manuel/index.htm

Muller.jpg

"On entre dans le texte par une roue comportant trente portes problématiques qui permettent à chacun de construire son parcours dans l'ouvrage, entre théorie, ressources et analyses de pratiques. Nul besoin d'être débutant pour consulter ces pages, les routards de l'enseignement ne pourront qu'être séduits eux-aussi. Le style alerte et brillant de l'ouvrage en fait un mets de choix qui se déguste par grappillages successifs."

Coups de coeur, de la revue Echanger 71, oct. 2005, p.4, Académie de Nantes, éd. sceran, Mivip
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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 10:37
Ce matin mercredi 4 juillet sur France Inter, bonne question du journaliste Pierre Weil à Laurent Fabius: " Depuis les dernières élections le PS n'est-il  pas contraint à gérer un  ministère de la parole ? "
réponse avisée de Laurent Fabius :"encore faut-il que ce ne soient pas des paroles en l'air...!"
Nous prenons bonne note: avis aux parleurs et porte parole patentés.
 
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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 18:21
Le voilà donc ce "Socle commun au Collège" dont on parle tant... Il a un visage dans ce texte de Victor Hugo extrait des Misérables et dans ce barème2007  inepte qui aura été refondu, remodelé, débattu, assaini, vidé de toute substance pour permettre à la moyenne des  élèves de donner raison à leurs sarcasmes  et paris de l'année sur un Diplôme dévalorisé, à force de Brevets blancs (pas moins de 4 dans l'année chez certains,pour tenir les sauvageons) et qui aura confirmé que nos  allophones et illéttrés sont condamnés à rester  sur la touche. Ils ne viendront pas , eux, demander à revoir leur copie pour réclamer un 1/4 de point de bonification...! 
Brevet.gif
Allez ce pauvre Jean Valjean aura encore permis de vérifier si la structure du dialogue est bien en place, les participes passés, le plus que parfait et  l'impératif présent. Et puis si le candidat a su verser sa larme hugolienne sur un remords d'aubergiste il dépassera bien le 12 sur 15 ! à moins qu' il n'ait  dans un bel anachronisme fait chater l'aubergiste et Jean Valjean par SMS ( pardon "texto" interposé )  et là il aura droit au Hors Sujet. 
Le Corrigé de ce Brevet 2007 c'est ici en ligne :
Cela aura permis aux enseignants de Lettres de se rencontrer pendant sept heures durant et d'échanger sur leur condition devenue de plus en plus dérisoire et illusoire. N'oubliez pas votre RIB m'sieurs dames pour recevoir vos 12 euros de récompense pour service rendu à une tâche "juste" pour un ordre "juste". Allez à l'année prochaine !
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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 16:18
Dehors les seniors! par Jacques Trentesaux

L'imminence du «papy-boom» n'a guère modifié les habitudes à l'égard des salariés âgés

n ne change pas les mauvaises habitudes d'un claquement de doigts. Un an après l'adoption de la loi Fillon sur les retraites, qui conduira peu à peu les salariés à travailler au-delà de 60 ans, les entreprises continuent de pratiquer à tour de bras les départs anticipés, dès 57 ans, voire 55, quitte à les payer plus cher. Depuis le début de l'année, de nombreuses branches professionnelles (métallurgie, grande distribution, chimie, BTP) ont signé des accords dérogatoires. Celles de la banque et de l'assurance devraient suivre. Tout montre que les entreprises continuent de considérer leurs seniors comme une variable d'ajustement bien pratique.

Dans ces conditions, on voit mal comment l'engagement solennel du gouvernement de porter le taux d'activité des 55-64 ans à 50% d'ici à 2010 (contre 32% aujourd'hui) pourrait être tenu. 
L'imminence du «papy-boom», ce choc démographique dû au départ massif des classes d'âge nées après la guerre, ne semble rien devoir y changer. Malgré la raréfaction - voire la pénurie - de compétences qu'il induit. Interrogées en février dernier par la Cegos, 73% des entreprises disaient ne pas envisager de renoncer aux préretraites.

La myopie des entreprises porte aussi sur les conséquences du vieillissement de leur population salariée, qui, quoi qu'elles fassent, ne manquera pas d'arriver. «81% des entreprises n'ont adopté aucune mesure de maintien dans l'emploi et de motivation de leurs salariés âgés», relève une étude d'Ernst & Young de juin dernier. Ce taux monte même à… 89% dans l'enquête de la Cegos. Seule une petite frange d'employeurs ont donc entrepris d'adapter l'organisation du travail, de repenser l'ergonomie des postes ou de proposer des formations spécifiques pour leurs seniors. Quant à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, elle est curieusement absente: seules 15% des entreprises de plus de 10 salariés la pratiquent, d'après les chiffres officiels. Placées continuellement dans une grande incertitude, les entreprises peinent à anticiper. Pourtant, la démographie est une science résolument exacte: les plus de 55 ans augmenteront de 33% dans la population active d'ici à 2007. Autant dire demain."
paru dans l'Express "réussir" du 04/10/2004
Etude de Ernst & Young sur les enjeux du vieillissement de la population active  (télécharger en PdF)

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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 15:23

Je ne résiste pas au plaisir de citer encore Gaston Kelman et qu'il m'en excuse mais tant de Missions sur le Continent africain (Tunisie, Niger, Sénégal, Mozambique, Malawi Namibie...) pour le compte de la Ligue de l'Enseignement ou du Ministère de la Coopération m'ont amené à vivre ou à gérer de pareilles situations. Un regard autorisé et non sans humour ne peut que me réjouir pour me prémunir de pareilles erreurs de vue. 
Kelman2.jpg
"Le sommet de l'aberration, le nec plus ultra de l'action produisant des résultats diamétralement opposés à ce que
l’on attend, ce sont certainement les voyages organisés par les maisons de quartier (MQ) et les mairies pour ramener les enfants à leurs racines africaines ou faire connaître celles-ci à des petits Français blancs-blancs ou blancs-maghrébins. Alors, un beau jour, on vous prend cinq petits Noirs, on dira un d’origine sénégalaise, deux d’origine malienne, un d’ori­gine zaïroise, et un d’origine antillaise. On y ajoute deux petits d’origine maghrébine et trois Blancs français.

Votre mission, si vous l’acceptez jeunes gens, leur dit-on en substance, est d’aller construire une maison de quar­tier ou des salles de classes à 500 pauvres petits Maliens. Vous allez reprendre le flambeau civilisateur de votre mère patrie et sortir les petits Noirs de la misère morale, matérielle et intellectuelle. Si l’un de vous était en danger à cause des bestioles tropicales, d’une indigestion de tiebdien, ce plat typique sénégalais, de gingembre, ou pour une tout autre raison, refluez tous en rangs serrés vers le consulat de France le plus proche où une logistique adaptée se chargera de vous rapatrier vers le monde civilisé.

Mission impossible! Certes, pour 500 petits Maliens qui n’ont pas pu reconstruire le mur effondré de leur MQ ou le toit crevé de leur école. Mission impossible pour la négraille en 500 exemplaires, mais pas pour dix petits tartarins-banlieusards de la région parisienne. Alors, tisonnant leur bravoure et bardés d’élan missionnaire, sinon messianique, nos petits héros s’en vont sauver les petits Maliens. Ils arrivent dans leurs chaussures Nike dernier cri, leurs survêtements de grandes marques, leur accent français. Des grappes de marmots les suivent à longueur de journées, rêvant du pays qui a vu naître et qui héberge de tels héros, et se jurant qu’un jour, ils deviendront comme eux. Tout le monde tombe en pâmoison dès qu’ils touchent un seau pour puiser l’eau du puits ou une pelle pour remuer le mortier.

Deux ou trois semaines plus tard, tout ce petit monde rentre en France avec des pellicules de photos et des cas­settes vidéo qu’ils montreront un soir à la MQ, en présence du directeur des lieux, écolo post-soixante-huitard, en présence de quelques Blancs toujours les mêmes, mordus de vie associative et de lien social, militant pour l’Afrique, la Palestine ou une quelconque guérilla d’Amérique latine, les peuples opprimés, en somme. Les enfants parleront de l’Afrique qui est très accueillante, de la misère qui y est pal­pable, du boulot de titan qu’ils ont exécuté, de tout le monde qui les aimait, des pauvres gens qui attendent tellement qu’on les aide, de tel enfant qui... de telle femme que... Nihil novi sub sole, en somme! Rien que du très classique colonial. Les petits Noirs de la délégation se sentiront investis d’une mission messianique et vous jureront tout le mois suivant leur retour, mais pas au-delà, qu’ils vont tout faire pour retourner là-bas aider l’Afrique.

Leurs racines? Tiens, oui à propos des racines qu’ils sont allé chercher, où sont-elles passées? Personne ne leur posera la moindre question. En fin de compte, dix jeunes Européens seront repartis perpétrer le mythe selon lequel l’Afrique ne peut rien faire seule sans l’aide de l’Occident. Que 500 élèves d’une école africaine ont besoin de dix ban­lieusards français pour élever le mur écroulé de leur MQ ou réparer le toit effondré de leur école.

  Et cerise sur le gâteau, un petit Blanc rentrera le coeur chavirant d’amour pour une beauté locale qu’il retournera épouser  s’il se nomme Michel et qu’elle, c’est Cathy. Et ils sont adorables !
_________________________________________________________________
Réentendre Gaston Kelman présentant son dernier livre 
"Parlons enfants de la patrie".(Editions Max Milo2007) 
dans l'émission la Bande à Bonnaud sur France Inter du 14 mai 2007: (décapant et jubilatoire garanti ! Si besoin je vous poste le fichier par megaupload
 )
En prime un Florilège de blagues sur les Noirs offert par Gaston Kelman dans son livre "Je suis noir et je n'aime pas le manioc" à retrouver sur ma page sur les Auto-Stéréotypes dans le cadre d'un cours de Maitrise FLE à l'Université de Nantes sur l'Interculturel.
Parlonsenfantsdelapatrie.jpg



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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 15:12
Voici un extrait du chapître "Pêle mêle" dans l'excellent livre de Gaston Kelman, "je suis noir mais je n'aime pas le manioc" 
(Ed. Max Milo 2004) sur ce qui risque d'arriver dans nos classes à force de bons sentiments et de charité repentante dans l'acte éducatif

 

«        Un jour, un professeur m’exprima son étonnement. Elle avait amené sa classe visiter un musée où l’on exposait des ustensiles et autres objets des traditions du monde. Comme elle avait plusieurs enfants d’origine africaine dans sa classe, elle avait cru bon de demander au conservateur de sélectionner les objets des traditions africaines. À son grand étonnement, les enfants noirs avaient détourné leurs yeux de cette collection.

En fait, la première remarque, c’est que ces objets n’ap­partiennent pas à la culture de ces enfants nés et élevés en région parisienne. Même quand ils vont en vacances au pays d’origine de leurs parents, ces objets ne font plus partie du quotidien. Ils sont dans le registre du primitif et je ne pense pas que des adolescents d’une dizaine d’années, blancs ou noirs, de Douala ou de Bordeaux, soient attirés par cette période aujourd’hui surannée. Peut-être ont-ils aperçu ces objets un jour dans l’arrière-pays. Peut-être les trouve-t-on encore dans certaines zones reculées, dans certaines cultures. Mais de là à les imposer à tous les petits Noirs comme des vestiges de leur civilisation, il y a un gouffre à ne pas fran­chir. Les professeurs s’y sont de tout temps essayés.

Mais ceci seul ne justifie pas le désintérêt des élèves, car si ces objets n’ont plus vraiment un usage courant, ils font bien partie d’un patrimoine culturel qui, néanmoins, ne saurait faire la fierté de ces enfants. Pas plus que le continent qu’ils sont sensés représenter.

Chaque fois qu’ils entendent parler de l’Afrique, c’est toujours d’une manière ou d’une autre, à propos de catas­trophes. Ce sont les pandémies, la faim, les guerres, les coups d’État. Parfois, ce continent supposé les attirer et leur être cher, est présenté par les parents comme un lieu de punition: « Si tu n’es pas sage, je t’envoie en Afrique. » C’est comme si, dans mon enfance, je n’avais rien demandé d’autres que d’aller en enfer, ce même enfer dont le prêtre, le catéchiste et mes parents me menaçaient si je mentais.

Kelman.jpgQuand on les amène dans un musée, espace culturel par excellence, ils sont tout à fait en droit d'attendre quelque chose de valorisant. Et que leur montre-t-on? Des calebasses rafistolées et des tam-tams crevés qui pourraient faire le bonheur des anthropologues mais nullement celui de gamins de leur âge, de quelque origine qu'ils soient. De plus, ils sont les seuls à mériter ce traitement, puisque, généralement, personne ne fait ce genre de blague, de tri sélectif à l'intention exclusive des enfants originaires d'autres conti­nents. Je suis sûr qu'aux petits Sud-Américains, on présente les fastes du Temple du Soleil.

J'ai dit au professeur d'essayer autre chose: une exposi­tion reprenant les merveilles du monde qu'elle attribuerait à leurs créateurs ou à leur continent d'origine. Les vestiges de l'université de Tombouctou côtoieraient alors le Tâj Mahal, la tour Eiffel, le tombeau de l'Askia Mohamed à Gao, les pyra­mides inca, les pyramides d'Égypte et la statue de la Liberté. Pour pimenter l'expérience, elle dirait aussi que, selon cer­tains savants, les pharaons bâtisseurs de pyramides, étaient de couleur noire, mais qu'il y a débats à ce sujet.

Le professeur a monté cette exposition. Elle me rap­porta plus tard que les élèves noirs étaient tout simplement déchaînés, survoltés et que les petits Maghrébins, revendi­quant aussi les pyramides d'Égypte parce que basées sur une terre majoritairement musulmane, n'ont jamais réussi à les reprendre aux Noirs qui y tenaient désormais comme à la prunelle de leurs yeux. Un petit Noir déclara d'ailleurs que, désormais, quand il passait près de l'obélisque de la Concorde, il était fier de son continent d'origine. Et Cheikh Anta Diop est devenu le Moïse de ces enfants qu'il a délivrés de la honte d'appartenir à un peuple qui n'avait soi-disant rien apporté à l'humanité' ».

Cheikh Anta Diop (1923-1986 )Nations nègre et culture- Editions Présence Africaine 1954- 1979
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24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 17:51
Il est difficile de quitter le système de la fonction publique ou de rebondir en son sein, et ce  malgré les subterfuges du projet "deuxième carrière" lorsque l'impatriation est laissée , voire abandonnée au hasard du destin de chacun par deux Administrations qui se sont toujours ignorées. (cf. texte supra Déclaration de PA Wiltzer à l'Assemblée nationale)
On assiste en effet à un dialogue de sourds , l'argument étant : 
"tu me prêtes tes enseignants, je les forme et les adapte à des tâches et des missions au sein du réseau de la coopération éducative extérieure, tu les récupères formés et ayant acquis de nouvelles compétences, qu'en fais-tu ?
L'interface sans visage se nomme désormais la DRIC A4 laquelle est incapable de dialoguer avec les uns ou les autres et arbitre ce qu'elle appelle la
Transparence dans la plus totale confusion en l'absence de toute gestion des ressources humaines. 
Deux modules  permanents en bas de la page
afet.education.gouv.fr s'intitulent  honteusement "Missions courtes" et "Réintégration" ( autant dire la Corbeille car ceux-ci sont des alibis et voies sans issue)
Quid de l'effet d'annonce de la DRIC sur "les enseignants-chercheurs-seniors"pour les projets de coopération du MAE et du MEN de Juillet 2002 ?
L'expatriation  se confronte aux mêmes incohérences et livre les entrants dans les mains d'employeurs peu scrupuleux du droit d'autant que les hordes de stagiaires et titulaires de masters sont légions et ne sont pas titulaires de la sacro sainte éducation nationale donc exploitables à merci. Un sursaut semble surgir de ceComité pour la reconnaissance et la défense des métiers du FLE ( que je défendais sur mon site il ya 7 ans déjà ) 
On comprend que les intéressés s'unissent et aient formé une communauté réactive face à tant d'injustices et d'exploitations même si l'expérience déterminante du terrain et l'aventure de la langue à l'étranger demeure une des plus belles joies dans une existence. 
Il n'en demeure pas moins que l'anarchie règne dans les Masters de FLE qui remplacent les Maîtrises FLE et que personne ne semble s'en inquitéter, quant à la nébuleuse de  l'offre de formation (présentiel ou à distance)  dans ce domaine et que ce n'est pas la grande autonomie annoncée des Universités qui va clarifier  la situation dans un secteur déjà saturé et sans perspective . 
Il n'est que de dénombrer les titulaires de ces mêmes Maitrises et Masters pro de FLE dans les listes des candidats au CAPES.....Je ne parle pas des nombreux titulaires de Maitrises et Masters à l'étranger dans les Alliances et Centres Culturels. La délivrance ayant été plus que généreuse par voie de validation d'acquis ou d'accords privilégiés. 
Quel gâchis et on comprend le silence complice des Formateurs (il faut bien vivre) et des Employeurs ( il faut bien faire des économies)   face aux débats lancés sur ce nouveau site. L'expérinece montre que les deux Administrations concernées sont restées de tous temps très discrètes lors des Assises du FLE initiées par des courants Associatifs ou des Organisations corporatistes. Ces textes mériteraient d'être réunis en anthologie et décryptés par les futurs candidats à une "Carrière FLE " ( rappelons que le mot est tabou tant à l'Education qu'au MAE. )
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24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 16:10

Sur le marché du travail aujourd’hui, on sait que les personnes peu ou pas qualifiées, ont moins de chance de trouver un emploi que les personnes qualifiées. Le diplôme s’il n’est pas une assurance tous risques, est en tous cas un sésame pour intéresser un employeur.

Sans diplôme, cela ne veut pas dire qu’on n’a pas de savoirs, mais que ces savoirs ne sont pas reconnus, et sans reconnaissance il y a un risque d’exclusion.

En 1991 le philosophe Michel Serres, pensait qu’il fallait voir les choses autrement.  Avec deux philosophes Michel Authier et Pierre Lévy, ils ont défini les principes des arbres de connaissance. Le diplôme a et garde toute sa valeur, mais il n’est pas tout.

Michel Authier, mathématicien, philosophe, sociologue, fondateur de Trivium SA, dont il est aujourd’hui le conseiller scientifique :

«  Il faudrait qu’à côté d’eux, d’autres formes de reconnaissances, s’établissent, des reconnaissances de connaissances, c’est le projet auquel Michel serres s’était attaqué, aui moment où il lançait son livre sur « le Tiers Instruit »c'est-à-dire que c’est une description de l’humain qui  est un composé de ses savoirs , de ses qualités personnelles, de ses expériences personnelles, de ses amours, de ses déceptions, de ses réussites, et que l’on a, le Premier ministre de l’époque, Edith Cresson, lui a confié une mission pour essayer de définir, comment on pourrait mettre en place un système universel de connaissances de toutes ces qualités humaines dans lesquelles, on aurait aussi bien intégré les diplômes, que les témoignages de ses expériences, les connaissances relationnelles, qu’il peut avoir, et les qualités humaines qui existent. A ce moment la on a fait émerger un concept qui est le concept d’Arbre de Connaissances, qui d’une certaine façon est la représentation  globale des richesses humaines d’une communauté.

C’est une carte qui représente les richesses d’une entreprise, d’une école, d’un quartier, d’une région, d’un réseau d’entreprises, et cette carte est d’une certaine façon l’équivalent du Bilan financier de l’économie classique.

Quand vous avez le bilan d’une entreprise, vous avez  quelque part sous forme chiffrée la façon de représenter ce qu’est l’entreprise et ce qu’est sa richesse économique ;

Et l’Arbre de Connaissance est d’une certaine façon une forme qui n’est plus réductible au nombre, mais la forme est porteuse de sens et le sens c’est ce qui permet de diriger l’énergie, de canaliser les richesses humaines cet arbre va donner une représentation globale  de toutes les richesse humaines de ce collectif, et du coup chaque individu pourra positionner son intérêt au sein de cette représentation et savoir qu’est-ce qui est intéressant pour lui, comment il peut évoluer, quel type de formation il peut demander, comment il peut s’intégrer dans une entreprise s’il recherche du travail et évoluer. De la même façon le chef d’entreprise ou ses managers et dirigeants pourront voir quel est le potentiel de richesses, sous quelle forme ils peuvent le mieux exploiter ce potentiel de richesses. Et pas exploiter au sens XIXème siècle, c'est-à-dire l’exploitation de l’homme par l’homme, mais au sens par contre de la culture, et au sens même j’oserais dire de l’agriculture. C'est-à-dire on exploite une richesse, un champ, un espace, pour produire une nouvelle richesse A travers cette culture agraire. Et bien là il y a une culture de la société qui doit exister qui consiste à faire en sorte que chacun  produise la meilleure richesse humaine possible   qui de par les effets de créativité, d’innovation, d’implication des gens, et bien fera en sorte que d’une certaine façon  l’économie classique y trouvera un bénéfice, puisque la richesse produite sera plus importante ».
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 "...on peut dire d’une certaine manière que moins les individus vont être reconnus dans leur entreprise, plus ils vont avoir tendance à donner le meilleur d’eux-mêmes à l’extérieur. C’est pourquoi aujourd’hui les meilleurs blogs et les meilleures communautés que l’on peut fréquenter sont faites par des gens, qui ne sont pas forcément très satisfaits de la façon dont ils vivent à l’intérieur de leur organisation"
Frédéric Soussin - Consultant en TIC au Cabinet Ulysseum (Qu'estce qu'un Wiki ? Vidéo)

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